Molinari et SchaferVersions LepageSchwartzkopff et Cie : Notes classique
Molinari et Schafer
Ce vendredi 26 mars, le Quatuor Molinari s’embarque pour une deuxième tournée Jouer dans l’Île, qui se terminera le 29 avril après sept concerts commentés dans différentes salles montréalaises. Le Quatuor interprétera deux œuvres de R. Murray Schafer qu’il a enregistrées pour Atma, soit Theseus, quintette avec harpe, et l’opéra de chambre Beauty and the Beast. Il partagera la scène avec la harpiste Jennifer Swartz pour la première œuvre et avec la mezzo Marie-Annick Béliveau pour la seconde. La talentueuse chanteuse aura l’occasion de faire ses preuves en interprétant les cinq rôles qu’exige le texte de Schafer, tout en manipulant les masques qui les identifient. Première étape: église Jean-XXIII, Anjou, ce vendredi. (514) 493-8211.
Versions Lepage
Ce samedi 27, dernière chance de voir à l’Opéra de Montréal les mises en scène de Robert Lepage, reprises par François Racine, d’Erwartung (Schönberg) et Le Château de Barbe-Bleue (Bartok). Véritable bouffée d’air frais dans la programmation de l’Opéra de Montréal, la vision de Lepage prouve qu’il est encore possible de mettre l’imagination au pouvoir sur une scène d’art lyrique. Souhaitons seulement que les spectateurs ne soient pas les seuls à en faire le constat. Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts. (514) 985-2258.
Schwartzkopff et Cie
L’Ensemble Caprice et son directeur artistique Matthias Maute nous proposent un détour par la cour de Stuttgart, à l’époque baroque, pour y rencontrer le compositeur Theodore Schwartzkopff (1659-1732). Personnifié par Edgar Fruitier, le compositeur ponctuera le concert d’anecdotes sur la vie des musiciens à son époque. Flûtes à bec et traversière, violon, viole de gambe, clavecin et percussion turque interpréteront des musiques de compositeurs méconnus, mais pas oubliés. Samedi 27 mars, Salle Redpath. (514) 523-3611.
Disque de la semaine
Simon Rattle
Americana
(EMI Classics)
Un beau melting-pot à saveur jazzée dirigé par le nouveau chef du Philharmonique de Berlin (depuis 2002), mais conduisant ici différents ensembles, comme lui, britanniques. Duke Ellington y côtoie Bernstein, Gershwin et d’autres. Le swing du "A" Train de Billy Strayhorn n’a manifestement pas traversé l’Atlantique, on regrette de n’avoir que le dernier mouvement du Ebony Concerto de Stravinski, et la moderne Short Ride de John Adams arrive un peu comme dans un jeu de quilles, mais, hé! c’est ça l’Amérique! Le genre de disque que vous pourriez bien vouloir écouter au sortir du concert que l’OSM, sous la direction de Rolph Bertsch, donnera le mardi 30 mars à 19 h 30 (œuvres de Bernstein et Gershwin). 3.5/5