Musique

Nicola Ciccone : Tout court!

J’t’aime tout court, lancé il y a à peine quelques mois, dévoilait un NICOLA CICCONE misant sur la simplicité. C’est donc sans complication qu’il devrait monter sur la scène de la Salle J.-A.-Thompson, ce 2 avril.

Joint au téléphone, Nicola Ciccone semble mordre à pleines dents dans la journée. Pourtant, il aurait toutes les raisons du monde de montrer des signes de fatigue. L’auteur-compositeur-interprète aux origines italiennes se trouve en plein tournage du vidéoclip de sa chanson Le Pyromane, tirée de J’t’aime tout court, au Vieux-Port de Montréal. Mais le soleil darde ses rayons sur la région métropolitaine, l’après-midi s’annonce prometteur.

À peine sorti de l’écriture de son troisième album, J’t’aime tout court, Nicola Ciccone se consacre désormais à une tournée provinciale jusqu’en 2005. Une soixantaine de spectacles au total, dont un à Trois-Rivières. Des moments privilégiés où il reprend contact avec son public, où il échange avec lui. Laissant actuellement son chapeau d’auteur dans la garde-robe, le musicien continue malgré tout à rédiger. Les mots ont cependant un autre emploi. Ils tissent les monologues inclus dans ses représentations. Comme quoi Ciccone est une personne de rigueur! Curieusement, il doit cette qualité à ses études universitaires en psychologie infantile. Il affirme même que c’est l’un des plus grands apprentissages qu’il y a faits.

Avant de sauter à pieds joints dans l’univers de la chanson, le créateur de L’Opéra du mendiant a travaillé pendant trois ans dans le milieu hospitalier avec des enfants démontrant des retards de langage. Un emploi qu’il aime, mais qui ne le valorise pas autant que l’acte de chanter. Il marche en fait dans les sentiers de la psychologie afin de s’assurer un avenir plus stable; rien ne peut éteindre sa passion pour la musique. Parallèlement à sa carrière en "santé", il continue donc à préparer sa venue dans l’univers du show-business, qui se fera par le concours Ma première Place des Arts.

Remportant ce dernier en 1998, il décroche par la suite un premier contrat de disque. Il aura toutefois fallu un an avant qu’il signe avec une compagnie, signale-t-il. Ciccone, se souvenant de toutes les propositions, dont celle de réaliser un album de Noël en italien, raconte qu’il voulait collaborer avec une entreprise qui mettrait en valeur son talent d’auteur-compositeur-interprète. "Mon métier, c’est d’écrire des chansons", souffle-t-il.

Quoiqu’il développe sa carrière au Québec en ce moment, Nicola Ciccone n’est pas fermé à l’idée de prendre d’assaut l’Europe. "Une des raisons pour laquelle je fais ce métier, c’est pour voyager", souligne-t-il. Alors, s’il a l’occasion de voir du pays, il ne peut que crier de joie.

Le 2 avril à 20 h
À la Salle J.-A.-Thompson
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