Michel Pagliaro : HIT PÉTARADE
En attendant la finition prochaine de son premier album de nouvelles chansons en plus de 15 ans, le rockeur montréalais MICHEL PAGLIARO déploie l’artillerie lourde et s’amène au Cabaret du Capitole pour trois spectacles consacrés à ses plus grands succès. Retour canon.
En excluant quelques compilations, la dernière parution de Michel Pagliaro remonte à 1988, alors qu’il présentait Sous peine d’amour, disque abritant entre autres L’Espion, pièce qui allait récolter un franc succès sur les palmarès québécois. Depuis un certain temps, les rumeurs concernant la sortie imminente d’un nouveau recueil se faisaient persistantes. Qu’en est-il exactement? "Ben en fin de compte, cette affaire-là, c’est qu’à un moment donné on a annoncé une sortie de disque puis on n’avait même pas commencé à enregistrer. Après ça, quand on a commencé à travailler sur cette patente-là, plusieurs années après avoir dit qu’il était pour y avoir un autre "record", j’aimais pas le résultat et je ne voulais pas le sortir. Donc on s’est arrangés autrement; il y a une compilation qui est sortie, on a continué notre chemin, puis j’ai commencé autre chose… Mais là, ce que je suis en train de faire, je trouve ça très correct, puis ça achève", assure-t-il, évitant de se mouiller quant à une éventuelle date de lancement, mais donnant davantage de précisions sur les raisons de son silence prolongé. "Quand tu fais des choses artistiques dans la vie, c’est aussi pour en tirer une satisfaction personnelle; parce que ça donne quoi de faire des choses qui ne te plaisent pas? Je ne vois pas l’intérêt… Juste faire de la musique pour sortir de la marchandise, ce n’est pas nécessairement intéressant. C’est sûr que des fois, c’est au détriment de ta carrière et de ta popularité, mais c’est ça la vie d’artiste…"
Histoire d’apaiser un public impatient d’entendre ses nouvelles trouvailles, le musicien de 55 ans a réuni un orchestre du tonnerre afin d’effectuer un survol de son impressionnante carrière, dont il fêtera les 40 ans l’année prochaine. "Il va y avoir toutes sortes d’affaires et il y a des nouveaux arrangements aussi, mais c’est surtout l’fun, vous allez voir. Il y a des horns puis on est toute une gang…" En plus du guitariste trifluvien Steve Hill, du bassiste Jean-Bertrand Carbou, du claviériste Josh Lebofsky et du batteur Anhtu Vu, Pag sera effectivement accompagné d’une tonifiante section de cuivres composée de François d’Amour (saxophone alto), Patrick Vetter (saxophone baryton), Maxime St-Pierre (trompette) et Muhammad Abdul Al-Khabyyr. "C’est un super band; c’est tous des killers!" conclut-il, enthousiaste.
Les 15, 16 et 17 avril à 20 h
Au Cabaret du Capitole
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