String Puppet : Périple en Belgique

La tournée, prévue du 1er au 23 mai, va permettre aux membres du groupe métal alternatif d’aller se faire quelques contacts au pays d’Hergé, là où ils avaient enregistré leur premier album Insinuendo. L’enregistrement s’était fait en compagnie d’un réalisateur conu, André Gielen, qui a déjà travaillé avec Mass Hystéria, Grim Skunk, Lofofora et Tagada Jones) En Belgique, String Puppet jouera avec le groupe Rum-Amuk, dont les membres sont des bons amis.

Ça faisait au moins quatre mois que le groupe n’avait pas joué à Sherbrooke. Les spectateurs qui se pointeront au Graff pourront visiter un musée à la mémoire du Sommet des Amériques, un événement qui a marqué les quatre musiciens. Artefacts et kiosque d’information présenteront un condensé de ce qui s’était passé à Québec en avril 2001. Musiciens engagés, les String Puppet? Conscients plutôt. "On est contre l’injustice", résume le batteur, Christophe A. Sévigny. On voit d’ailleurs que lui et son compère guitariste, Jérôme Côté, en auraient long à dire sur le gouvernement Charest.

Mais gouvernement libéral ou non, le groupe a souvent eu de la difficulté à obtenir de l’aide financière pour promouvoir sa musique. Comme tous les groupes qui chantent en anglais au Québec, d’ailleurs.

Mais les gars sont débrouillards. Après l’enregistrement de leur album en Belgique, ils ont fondé leur propre compagnie de disques, Lamento Production. Une aventure exigeante, mais profitable. "Ça nous a permis de connaître le milieu et de comprendre la "gamic". On a appris à connaître plein de gens". Au retour d’Europe, le band souhaite toutefois mettre de côté la business pour se consacrer à la composition.

Les gars ont d’ailleurs créé une chanson – ska! – pour la compilation indépendante 2tongue5, à laquelle ont aussi participé Chiendent et Arseniq 33. La compil sera en vente en primeur durant le spectacle-bénéfice.

Le 24 avril à 21h
Au Graff