1778!
Le flûtiste belge Barthold Kuijken, fondateur de La Petite Bande, est l’invité de l’Ensemble Arion, qu’il dirigera dans un programme proposant trois œuvres composées la même année, soit en 1778. On proposera le Concerto en sol majeur pour flûte de Mozart et des symphonies de Jean-Chrétien Bach et de Haydn. Les 23 et 24 avril, 20 h, à la Salle Redpath et le 25 au Centre canadien d’architecture, à 14 h. (514) 355-1825.
Promotion 2004
Quel que soit l’instrument que vous préférez, vous pourrez très probablement trouver un concert gratuit le mettant en vedette parmi tous ceux que donnent les finissants de l’Université de Montréal, de l’Université McGill ou du Conservatoire. Pour avoir une idée de ce que nous réserve peut-être la musique de demain, allez prêter l’oreille aux trouvailles des étudiants en électroacoustique des classes de Robert Normandeau, Jean Piché et Michel Smith, à l’Université de Montréal. Surprises en perspective! Les 24, 25 et 26 avril, 20 h, Salle Papineau-Couture (B-421) de la Faculté de musique. (514) 343-6427.
12 Impressions
Marc-André Hamelin est de retour à Montréal à l’invitation de la Société Pro Musica pour un concert au cours duquel il n’interprétera qu’une seule œuvre. En effet, le pianiste aventureux nous offrira pour la toute première fois en concert à Montréal l’intégrale du chef-d’œuvre d’Isaac Albeniz Ibéria, 12 Impressions pour piano (1905-1908). La dernière œuvre du compositeur espagnol est un feu d’artifice pianistique comme Hamelin les aime et il risque de nous offrir avec celle-ci l’un des beaux concerts de la saison. Le 26 avril, 20 h, au Théâtre Maisonneuve de la PdA. (514) 845-0532.
Disque de la semaine
Cités célestes
Louis-Philippe Pelletier, piano
(Centredisques)
Un bel enregistrement que faisait paraître récemment l’étiquette du Centre de musique canadienne. Deux grandes œuvres pour piano seul: Les Planètes, de Walter Boudreau, et La Cité des anges, de Luc Marcel. Deux visions "célestes" bien différentes. La musique de Boudreau, construite à la suite de calculs effectués en 1983 sur l’ordinateur CYBER 7400 de l’Université de Montréal, est moins exaltée, ou dramatique, que d’autres œuvres du compositeur. On sent l’espace entre les planètes, et les comètes qui le traversent plus vite que le temps. Chez Marcel, au contraire, l’univers est compact et la matière, dense comme au fond d’un trou noir, bien qu’il en ait puisé l’inspiration de son balcon! Le pianiste traverse le tout avec précision et sensibilité. Beau doublé. 3.5/5