Retour de son : Croire en l'amourVictoire sur le côté obscur
Musique

Retour de son : Croire en l’amourVictoire sur le côté obscur

Croire en l’amour

Premier concert à Québec réussi, quoiqu’un peu court, des Britanniques du groupe The Darkness lundi dernier à l’Agora du Vieux-Port devant plus de 2200 fans de rock glamour gentil. Transportée par le charisme du chanteur Justin Hawkins à la voix de castrat, avec crinière et costumes agencés, la foule généreuse a littéralement explosé de joie dès les premières notes de la chanson I Believe in a Thing Called Love livrée en fin de soirée. Show de grosses guitares oblige, les changements d’instruments bien cordés en bordure de scène s’effectuaient avec grâce, alors que le mur géant de spots à positionnement variable éclairait notre plaisir d’assister à un bon show rock classique totalement dénué, pour une fois, de nostalgie. En résumé, les fans ont adoré et les autres sont repartis avec une forte impression laissée par ces musiciens spectaculaires qui flirtent déjà avec le statut de groupe culte. Aussi, en première partie, les membres du groupe The Wildhearts, aux allégeances "punkettes", sont entrés sur scène avec une sono à puissance indécente, à défaut d’offrir une musique mémorable. (François Gariépy)

The Darkness et The Wildhearts
Le 21 juin à l’Agora

ooo

Victoire sur le côté obscur
Il fallait être muni d’un chaud manteau ou d’une bonne dose de ferveur pour assister sereinement au concert du plus grand groupe de rap français qui, quant à lui, faisait fi du vent qui balayait l’Agora et d’un public peu nombreux, balançant les rimes de son récent Revoir un printemps avec aplomb, exposant sa Stratégie d’un pion ou les tenants de son Mental de Viêt-Cong sous les acclamations nourries d’une mince foule cependant entassée à l’avant de la scène. Maîtrisant parfaitement leur art, s’appropriant l’espace scénique avec l’assurance de vieux routiers, les Akhénaton, Shuriken, Freeman et cie en auront peut-être déçu quelques-uns en escamotant leurs vieux hits – réunis en d’informes medleys – ou en cédant la place pour un exercice de tournetablisme peu convaincant, mais le courant passait visiblement entre IAM et ses fans, reléguant toute notion de mise en scène ou d’écart de conduite au domaine du dérisoire. Un support indéfectible du public qui aura conféré au groupe l’énergie nécessaire pour offrir une performance convaincante dans des circonstances pourtant atténuantes. (David Desjardins)

IAM
Le samedi 19 juin à l’Agora