Les Zalarmes : Performances de rue
Musique

Les Zalarmes : Performances de rue

Jusqu’à la toute fin de l’International de l’art vocal, la musique est partout au centre-ville de Trois-Rivières. De fait, chaque soir dès 18 h 30, de petits ensembles vocaux déambulent le long de la rue des Forges. Parmi ceux-ci, le groupe Les Zalarmes s’intègre à la programmation du 8 au 10 juillet. Rencontre avec ALEXANDRA PINEAULT-ARSENEAULT, chanteuse.

Le groupe Les Zalarmes découle d’un projet communautaire. D’abord une simple classe de chant du quartier Hochelaga-Maisonneuve, la formation de huit jeunes filles âgées entre 15 et 21 ans a véritablement pris son envol après avoir remporté le premier prix du concours Les P’tites Étoiles d’Hydro-Québec dans leur catégorie en 1999. Depuis, l’ensemble vocal profite du vent médiatique qui lui souffle dans le dos et cumule les prestations sur scène et au cinéma. "Au début, c’était un cours juste pour s’amuser. Maintenant, ç’a beaucoup plus d’envergure", précise Alexandra Pineault-Arseneault, membre qui célèbre son huitième anniversaire au sein du groupe.

Dirigées par Nathaly Pasieczny, les chanteuses se rencontrent au minimum deux heures et demie par semaine afin de répéter. Différentes, elles mettent chacune leur grain de sel dans Les Zalarmes. Un mariage heureux de leurs styles, et ce, malgré les compromis qu’elles ont sans doute à faire. "Ce n’est pas juste ce qu’on aime qu’on chante, explique l’artiste de 16 ans, d’une voix douce. On n’est pas un groupe uniforme. À Trois-Rivières, on va chanter en bulgare, en polonais, en amérindien…" En effet, les "adolescentes" travaillent à partir d’un vaste répertoire. Elles interprètent tant des œuvres légères que des textes engagés (à propos de la protection de l’eau et de l’environnement, de la violence faite aux femmes…). Mais, elles s’intéressent surtout à la musique du monde. Des pièces souvent suggérées par des connaissances. Pétillantes, les comparses croient beaucoup au pouvoir des mots. Et bien que leurs chansons portent parfois une grande charge émotive, les jeunes filles ne tombent pas dans le piège de la lourdeur. Elles demeurent dynamiques! "Notre premier objectif est de faire réfléchir les gens."

Lors de leur passage à l’International, les choristes réaliseront leurs toutes premières performances de rue. "C’est une formule intéressante. On organise notre spectacle pour qu’il soit interactif." Elles pourront alors prendre le pouls de leur public sur le vif. Ainsi, elles auront une idée de celui-ci lorsqu’elles reviendront pour un spectacle en salle cet automne.

Jusqu’au 10 juillet dès 18 h 30
Dans la rue des Forges
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