Yannick Nézet-Séguin : Les surprises du chef

Avec quelque 80 concerts à diriger chaque année, le jeune maestro est un homme occupé. L’automne qui s’en vient s’annonce aussi chargé. En novembre, il donnera sa première prestation comme chef invité en Europe avec l’Orchestre du Capitole de Toulouse. Un pas de plus dans une carrière déjà fructueuse.

Pianiste de formation, Yannick Nézet-Séguin a senti très tôt un intérêt pour la direction d’orchestre. Vers 9 ans, il dirigeait le concert des flûtes à bec de son école primaire et vers 12 ans, il faisait répéter un chœur où chantaient des adultes. "J’ai dirigé mon premier concert de chœur à 17 ans et mon premier concert avec orchestre à 19 ans", précise-t-il.

Prodige, Yannick Nézet-Séguin? "Moi, je ne me vois pas du tout comme un prodige. Je me vois comme quelqu’un qui a eu la chance de savoir très tôt ce qu’il voulait faire, et je l’ai fait."

La chance et la bonne étoile sont d’ailleurs des concepts qui reviennent de façon récurrente dans son discours. Il parle de la chance d’avoir eu des parents qui ont cru en son talent, d’avoir rencontré un professeur de piano qui lui a inculqué une discipline de travail rigoureuse, d’avoir été nommé si jeune à la tête d’un orchestre professionnel. "Mais une fois qu’on a une chance, c’est à nous à la saisir cette chance-là, surtout comme jeune musicien. T’as ton orchestre à 25 ans, t’as affaire à pas décevoir!"

Représenté par une agence londonienne – l’une des plus importantes au monde dans le domaine de la direction d’orchestre -, Yannick Nézet-Séguin dit ne pas avoir de plan de carrière précis. "La priorité, c’est toujours de rester heureux dans ce que l’on fait!" Lors de son spectacle au Domaine Forget, il accompagnera au piano la soprano Suzie LeBlanc.

Le 17 juillet
Au Domaine Forget
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