Chiendent : Rock de bois
Musique

Chiendent : Rock de bois

Pas facile pour un groupe de se tailler une place sous le soleil québécois, mais les gars de Chiendent ne s’en sortent pas si mal. Un an après la sortie de leur album éponyme, ils ont parcouru un bout de chemin intéressant, réussissant à se produire en spectacle à travers la province.

"Notre disque ne s’est pas vendu à des tonnes d’exemplaires, mais il est tombé dans les bonnes mains et les bonnes oreilles", constate le chanteur et guitariste Alexandre Jobin. Le rock de bois et le country vert-de-gris de Chiendent se sont effectivement fait entendre dans plusieurs radios universitaires, certaines chansons se taillant même une place jusque dans le top 10. Une performance somme toute honorable pour un groupe qui a enregistré son album "à la main à Gould et à Sainte-Agathe-de-Lotbinière".

À ce premier disque très folk-rock devrait bientôt succéder un deuxième album, qui se fera probablement plus homogène que le premier, et plus électrique aussi. "Sur le premier disque, il y a beaucoup de chansons mollo, et en show, ce n’est pas l’idéal", constate Alexandre. Les préoccupations des membres de la formation ont aussi changé. Trois d’entre eux connaissent maintenant les joies de la paternité, ce qui change les priorités et vient teinter le propos de certaines chansons.

Le chanteur Nathaël Hubert a d’ailleurs décidé de prendre un congé de paternité cet été. Ses copains se produiront donc en trio ce mardi à la place de la Cité, où ils joueront en compagnie du groupe Mine de rien.

Le 20 juillet à 20 h
À la place de la Cité
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