A perfect tale : Notes Musique Locales

Un groupe de métal de Drummondville vit en ce moment une belle histoire, une sorte de conte de fées version hardcore. A Perfect Murder, formé du chanteur François, de Kevin et Karl aux guitares, de Luc à la basse et de Yan à la batterie, vient tout juste de sortir son premier album, sous étiquette Victory Records, une grosse compagnie à gros budget située à Chicago. Le groupe, en tournée aux États-Unis, jouait au fameux CBGB de New York – ce minuscule bar mythique du métal-punk-hard ayant entre autres accueilli les Ramones – quand la compagnie l’a approché pour lui proposer un contrat. Quelques jours plus tard, tout était signé. Le disque est sorti il y a deux semaines et déjà 2000 copies sont vendues, des petits pains chauds, comme on dit. Le groupe, un vrai de vrai band de garage, a commencé à jouer dans des salles communautaires devant une bonne dizaine de personnes. Depuis deux ans, les cinq membres du groupe ont visité tous les hôtels entre Jonquière et Nashville. Leur réputation s’est forgée de bouche à oreille, de tournée en tournée, à travers le Québec et les États-Unis où le métal connaît depuis quelque temps un véritable essor. Le bouche à oreille ayant porté fruit, le contrat avec Victory aidant, les salles sont désormais pleines à craquer de fans survoltés. François raconte que le public de Jonquière est particulièrement réceptif, et ce, depuis les tout débuts du groupe. C’est pourquoi A Perfect Murder nous a rendu visite "au moins cinq fois dans les deux dernières années", estime le chanteur. Selon ce dernier, pour que le conte soit parfait, il faudrait seulement que le compte en banque reflète le nombre de fans et de copies vendues. On va mettre un génie là-dessus.

Le 8 août
À la salle des Chevaliers de Colomb de Jonquière
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