Soraya Benitez : La mélodie du bonheur
Musique

Soraya Benitez : La mélodie du bonheur

Originaire du Venezuela, la chanteuse SORAYA BENITEZ vit une véritable histoire d’amour avec les Québécois depuis qu’elle a choisi la Belle Province comme terre d’accueil. C’est même chez nous qu’elle a commencé à exploiter son talent d’auteure-compositrice-interprète. Un talent à découvrir au Festival des traditions du monde de Fleurimont.

Même si elle a commencé à composer dès l’adolescence, Soraya Benitez se faisait surtout interprète dans son pays d’origine. À son arrivée au Québec, il y a quelques années, elle s’est rendu compte que sa propre musique pouvait "transmettre quelque chose".

La carrière québécoise de la chanteuse a débuté dans le métro de Montréal, où elle chantait en s’accompagnant à la guitare. "C’est là que j’ai commencé à connaître les Québécois, témoigne-t-elle. C’était magnifique! Il y avait des gens qui pleuraient, qui s’arrêtaient, qui me donnaient des bonbons, des fleurs…"

Très vite, des admirateurs ont aiguillonné des gens de Radio-Canada vers son talent. Tant et si bien qu’elle n’aura chanté que quelques semaines dans le métro. "Mais c’est une expérience qui m’a fait dire: "Oui, je veux rester ici!"" Soraya Benitez ne tarit pas d’éloges sur son pays d’adoption. "D’après moi, le Québec, c’est le paradis. Les Québécois sont des gens de respect, des gens de liberté."

Avec Richard Desjardins
En 1998, sa route croise celle de Richard Desjardins lors d’un concert au Spectrum. Cette rencontre lui permet d’assurer quelques premières parties du chantre de l’Abitibi. "On est fans l’un de l’autre!" lance celle qui interprète une version espagnole du Cœur est un oiseau. Entre les deux artistes, pas de doute qu’il y a des atomes crochus. À l’image de la musique de Desjardins, celle de Benitez est porteuse de messages à saveur sociale. "Je suis une militante de la justice et de la vie, affirme-t-elle. Il y a beaucoup de gens qui ne se rendent pas compte de tous les trésors que la vie nous donne."

Parmi ses projets, Soraya Benitez prépare un troisième album qui paraîtra au printemps prochain. À Fleurimont, trois musiciens l’accompagneront – un pianiste, un contrebassiste et un saxophoniste et flûtiste – tandis qu’elle jouera du cuatro, une petite guitare à quatre cordes.

Le 14 août à 17 h 30
Au Festival des traditions du monde
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