Bionic : Distorsion massive
La formation montréalaise Bionic accueille dans ses rangs un nouveau guitariste, au moment où son album
Deliverance paraît aux États-Unis, en Australie et au Japon.
Le chanteur et guitariste Jonathan Cummins a beau avoir bossé toute la nuit comme DJ, s’être couché aux aurores et levé avec la gueule de bois, il retourne l’appel dès les premières heures de la matinée, impatient de parler des récents développements au sein de son groupe Bionic. "On a recruté le guitariste d’un groupe d’Ottawa, les Bitchin’ Cameros, nommé Jean Bélanger, pour remplacer Ian (Blurton) qui se consacre maintenant à sa formation C’mon", explique-t-il entre quelques goulées d’un café que l’on devine costaud. On en a essayé une tonne, mais Jean s’est vraiment détaché du lot; il était déjà un fan de Bionic. On lui a demandé d’apprendre deux ou trois chansons de l’album et il l’a appris presque au complet! Cela a très bien fonctionné; il aime le même genre de musique que nous", poursuit celui qui œuvre également comme réalisateur et journaliste. Ian était vraiment génial, mais il vit à Toronto, ce qui était un peu problématique; c’était difficile de pratiquer, alors on devait plutôt s’envoyer des enregistrements ou quelque chose du genre…" En attendant de s’attaquer aux États-Unis, à l’Australie et au Japon, où l’étiquette Thorp lançait récemment son plus récent album Deliverance, le quatuor, complété par Tim Dwyer (basse) et Paul Julius (batterie), s’amène à Québec avec Le Nombre et une autre formation montréalaise prometteuse, Starvin’ Hungry. "Ils sont très bons; j’ai réalisé l’album des Starvin’ et il ne faut surtout pas les manquer… C’est vraiment les meilleurs groupes de Montréal qui seront là!"
Le 11 septembre à 22 h 30
À l’Arlequin
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