Dominique Forest : Belle mélancolie
Musique

Dominique Forest : Belle mélancolie

Dominique Forest: une chanteuse de jazz à la voix souple, au tempérament jovial et à la nostalgie contagieuse…

Native de Sudbury, Dominique Forest est dans la région d’Ottawa depuis une dizaine d’années et commence tranquillement à faire des apparitions dans différentes salles de la région. Celle qui a récemment percé du côté de la rive québécoise cherche toujours à s’entourer de plusieurs musiciens dans ses spectacles intimes. "Le but de l’exercice est de faire un show à saveur big band, avec des chansons populaires ainsi que d’autres qui nous rappellent un temps moins prospère, les années 40 et 50, explique Dominique Forest. J’aime pouvoir jouer le caméléon, jusqu’à un certain point. Je m’intéresse beaucoup à la musique de cette époque, je trouve que les textes étaient intéressants, on y parlait de tout et de rien. C’était un temps où on vivait des moments difficiles, mais la musique en tant que telle était légère."

C’est pas moins de sept musiciens qui l’entouraient à l’ouverture de la série estivale du Bistro-cabaret Le Petit Chicago, et c’est avec ces mêmes complices qu’elle clôturera la saison. Le groupe se compose entre autres du claviériste japonais Shinya Sato, du bassiste anglais Howard Tweddle, du guitariste très présent sur la scène musicale locale Pierre Monfils et du tromboniste Denis Rousseau. "Ça me donne une énergie et un dynamisme incroyables, que je ne pourrais trouver dans un trio ou un quatuor… Maintenant que j’ai commencé à faire du big band, je veux en faire de plus en plus. Mais évidemment, on ne peut pas se promener aussi facilement avec autant de joueurs", note-t-elle. Ses deux derniers spectacles, dont un à la quatrième salle du CNA, affichaient complet. Elle a aussi participé pour une première fois au Festival de jazz d’Ottawa, mais c’est sous une pluie torrentielle que les spectateurs se sont tassés pour apprécier un tant soit peu la voix mielleuse de la jazzwoman. Franco-Ontarienne, Dominique Forest se dit fière de l’être et revendique ses droits comme l’a fait son père, un chanteur qui est sa première source d’inspiration. "C’est tellement inné chez moi. Quand j’ai commencé à chanter, il n’était pas question que je chante juste en anglais! Même si dans le jazz, il n’y a pas beaucoup de textes français, j’ai réussi à trouver ma place." Dominique Forest allie ainsi des pièces de Sting, des Beatles, de Piaf, de Legrand, de Gershwin, de Fugain et d’autres…

Le 18 septembre
Au Petit Chicago
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