Les Georges Leningrad : En tout bien toute horreur
Musique

Les Georges Leningrad : En tout bien toute horreur

Mais d’où sortent Les Georges Leningrad? Qui sont ces personnages aussi fascinants que repoussants? Et surtout, le plus inquiétant: que nous veulent-ils?

"Enfants du bogue", Poney P., Mingo L’Indien et Bobo Boutin sont entrés dans la peau de cette étrange entité répondant au nom des Georges Leningrad environ au moment où se pointait le nouveau millénaire. Un même esprit iconoclaste et un puissant parti pris pour l’absurde ont vite fait de ces Montréalais des alliés artistiques. "Si on ne faisait pas de musique ensemble, on ne ferait pas de musique du tout. Ça ne nous intéresserait pas vraiment. On continuerait très bien à vivre sans en faire", raconte Bobo, batteur du groupe récemment devenu trio après qu’une des chanteuses a été évincée.

Après l’album Deux hot-dogs moutarde chou, datant de 2002 et réédité il y a un peu plus d’un an sur l’étiquette Blow the Fuse, Sur les traces de Black Eskimo sera lancé sur l’étiquette Alien 8 le 5 octobre. "Ce nouvel album est un peu plus structuré. Il est également plus violent que le premier", note le musicien.

Musicalement? Rien de confortable: un rock déconstruit, une pop apocalyptique où se rejoignent cris effroyables, bruits et sonorités électroniques. Oui ça écorche, oui ça fout la trouille. Mais le plus étrange, c’est qu’on peut aimer. Et aimer fort, car il se dégage de ce fouillis des mélodies hypnotisantes.

Et sur scène? "On entre dans un univers imaginaire. C’est théâtral, mais il n’y a personne qui meurt à la fin. Nous n’aimons pas conclure, alors on ne parle jamais de sortie, juste d’entrée. On prépare nos entrées sans savoir où on s’en va!

Le 30 septembre avec Tim Hecker et Q and not U
Au Théâtre Corona
Voir calendrier Rock/Pop