Josée Beauchesne : Lumineuse
Musique

Josée Beauchesne : Lumineuse

Véritable vent de positivisme, Josée Beauchesne débarque au journal le sourire aux lèvres et la guitare à la main. Elle rayonne tellement qu’elle semble être l’auteure du délicieux matin ensoleillé. Après un échange courtois, on se dirige tranquillement vers la terrasse d’un café. Le ciel n’est tacheté d’aucun nuage; l’heure est à la confidence.

Travailleuse acharnée, l’auteure-compositrice-interprète originaire de la Rive-Sud admet être choyée. Bien qu’elle ait décidé de faire carrière en musique seulement à partir de 2001, elle a croisé sur sa route plusieurs piliers de la chanson au Québec, et certains d’entre eux lui ont donné un bon coup de main. Ayant reçu une bourse du Conseil des arts et des lettres, elle réalise actuellement des ateliers de perfectionnement avec Serge Fiori. Elle le rencontre une fois par semaine. L’ancien leader d’Harmonium l’aide à placer sa voix, à travailler des arrangements intéressants. "Il est comme un condensé de ce que peut être le métier d’artiste", signale la femme de 32 ans. Mais, comment est né ce jumelage? "Mon gérant est quelqu’un qui me donne des défis. Au début, il m’a demandé: "Si tu n’avais aucune limite, quel personnage aimerais-tu rencontrer pour qu’il t’aide?" Je lui ai répondu Serge Fiori. Cela a pris un an et demi. On a fait une première approche et j’ai fait une demande au CALQ."

Un an plus tôt, soit en 2003, la chanteuse, qui coproduit une émission télévisuelle, croise le parolier Roger Tabra, avec qui elle se lie d’amitié. L’homme aux propos tranchants pousse Josée Beauchesne à être plus précise dans son écriture. Il l’amène aussi à aborder des sujets un peu plus lumineux. "Avant, ce qui déclenchait chez moi la création, c’était la douleur, les émotions noires." Tranquillement, elle change.

Originale, la guitariste présente toujours une portion de ses spectacles à la lueur de 200 chandelles qu’elle fabrique elle-même à la main. Durant cette partie, elle chante ses chansons les plus douces. Autrement, accompagnée de la contrebassiste Marie-Claude Tardif, elle respecte les humeurs de son public et pige dans un large répertoire de compositions.

Le 2 octobre à 20 h
Au Théâtre Belcourt
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