Gilles Vigneault : Gens du pays, c’est notre tour!

Un entretien parmi tant d’autres pour le poète de Natashquan. Pourtant, ses mots se révèlent tel un poème instantané, cliché unique d’un instant magique. Comme lorsqu’on lui demande s’il écrit toujours autant: "J’écris tous les jours quelques vers pour garder la main, comme on reprend une égoïne puis on scie quelques blocs pour scier droit, pour être capable de suivre la ligne qu’on s’est tracée sur le bois. Il faut le faire encore et encore, ne pas laisser passer un jour sans écrire au moins quelque chose. On écrit sur le ciel, on écrit sur les roses… et sur n’importe quoi, puisque l’objet en soi n’a pas vraiment d’importance. Ce qui est important, c’est retrouver l’instance; retrouver l’instant et l’instinct de chanter."

Sur son dernier album intitulé Au bout du cœur, sorti il y a déjà un an, Gilles Vigneault aborde ces petites vérités universelles et fondamentales trop souvent négligées. Comme par exemple ces milliers de chansons d’amour qui continuent de s’écrire partout sur terre. "Ça démontre que l’amour, c’est compliqué et difficile. Mais c’est la preuve que c’est attirant aussi; nécessaire et inéluctable…"

Le poète, véritable monument de la chanson québécoise, est dans la région ces temps-ci pour présenter les pièces de son dernier album. Ceux qui l’ont vu en ont dit le plus grand bien et on les croit volontiers. Avec son talent légendaire pour raconter des histoires comme si on y était, et faire exister ses personnages comme s’ils y étaient, avec sa voix si particulière et sa poésie si forte, Gilles Vigneault sera toujours Gilles Vigneault, fidèle à un nom qui est désormais plus grand que nature. On aura droit, il semble, à un spectacle qui vaut la peine d’être vécu.

Le 28 octobre
À la Salle Thérèse-Plante de Dolbeau-Mistassini

Le 29 octobre
À l’Auditorium d’Alma

Le 30 octobre
À l’Auditorium Dufour de Chicoutimi

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