Sylvie Laliberté : Au-delà des apparences
Musique

Sylvie Laliberté : Au-delà des apparences

Sylvie Laliberté débarque au Coup de cœur armée de sa charmante simplicité et d’une toute nouvelle collection de chansons qui n’auront pas à rougir de certaines comparaisons.

"Je suis une fille bien ordinaire", chante Sylvie Laliberté sur son tout récent Ça s’appelle la vie. Pourtant, on aurait bien envie de lui rappeler que les apparences donnent une impression tout à fait contraire! Car en jetant un coup d’œil à ses faits d’armes, on ne peut que constater que l’auteure du précédent Dites-le avec des mots a un parcours atypique en comparaison de nombreuses autres chanteuses. C’est qu’avant de se lancer dans le merveilleux univers de la chanson, Sylvie Laliberté butinait un peu partout dans le monde aux différents festivals dédiés aux arts visuels, tout en récoltant au passage quelques prix dans cette discipline. Mais voilà, la rencontre avec le musicien Gregory Natale l’a propulsée au pays des mots, lieu qui recèle des paysages certes plus abstraits, mais où la chanteuse semble se mouvoir avec autant d’aisance qu’avec ses premières amours.

"J’ai décidé de prendre mon temps pour celui-ci", avoue candidement Sylvie Laliberté lorsqu’elle vient se prêter au jeu des médias et des entrevues. Parce qu’en travaillant sur le premier album, je me disais que je le faisais surtout pour m’amuser, alors j’ai été très surprise de voir la réaction à sa sortie!" En effet, à l’écoute de Ça s’appelle la vie, on sent parfaitement que Sylvie Laliberté a pris une certaine dose de confiance, épaulée qu’elle est, en plus, par la présence de l’homme à tout faire Grégory Natale, qui agit non seulement comme compositeur, mais aussi comme producteur et arrangeur sur ce deuxième opus.

À cause de ses paroles toutes de simplicité, de son ton presque lolita et, plus particulièrement, de sa chanson Naïve, Sylvie Laliberté a souvent été associée à une chanteuse à l’image plus légère que sérieuse, alors que les musiques autant que les mots et l’ambiance de Ça s’appelle la vie rappellent plus le beat des années 60, avec les jeunes Birkin et Bardot. Un ton léger, d’accord, mais qui implique tout de même une approche solide de sa part et de celle de Natale. "Oui, en effet! On perçoit des allures de légèreté dans mes chansons, mais je dois dire que je travaille aussi beaucoup pour arriver à ces apparences de simplicité."

Le 9 novembre à 20 h, avec Catherine Major
Au Théâtre Petit Champlain
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