C’mon : Sans détour
C’mon, c’est une équation des plus simples: une guitare, une basse et une batterie. C’est aussi une histoire d’amour et un désir de retourner aux fondements du rock’n’roll.
Pour Ian Blurton, la musique semble relever d’un besoin aussi vital que celui de se nourrir. Celui qui au fil des ans s’est imposé comme l’une des figures les plus brillantes du rock indépendant au Canada – notamment comme chanteur et guitariste au sein de Change of Heart, Blurtonia et Bionic ainsi que comme réalisateur (Weakerthans, Tricky Woo, Cursed) – effectue aujourd’hui un retour à l’essentiel avec son nouveau projet, simplement nommé C’mon.
L’idée de ce projet a été lancée il y a un an et demi à peine, alors que Blurton se baladait dans les rues de Paris avec sa copine Katie-Lynn Campbell (bassiste) au moment où leurs groupes respectifs (Bionic et Nashville Pussy) effectuaient ensemble une tournée européenne. "C’est en visitant les galeries d’art et en admirant tous les magnifiques tableaux de grands maîtres comme Dali ou Picasso qui y sont exposés que nous avons été inspirés et avons commencé à discuter de la création d’un groupe qui rendrait hommage à ceux que nous considérons comme nos maîtres dans le domaine musical: AC/DC, ZZ Top, MC5, Alice Cooper", relate le musicien.
Moins de trois mois après, le couple avait recruté Randy Curnew à la batterie et le premier album, Midnight Is the Answer, était déjà enregistré. "Le format du trio est plus facile et nous concède une plus grande liberté, puisqu’il implique peu de personnes dans les prises de décision. Nous avons ainsi pu écrire des chansons très rapidement." D’ici l’été prochain, le groupe prévoit faire paraître un EP ainsi qu’un nouvel album.
Le 9 décembre à 22 h 30
À l’Arlequin
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