Jonas : Cour de rockeur
De retour d’une tournée avec Van Halen, Jonas reprend la route, cette fois comme tête d’affiche.
Le rendez-vous avec Jonas était fixé un lundi matin à 9 h 15. Le jeune rockeur de 25 ans, qu’on imagine fêtard et couche-tard, semble bien réveillé. Après s’être commandé un wrap poulet cajun et des nachos pour déjeuner (!!), il répond tout sourire aux questions.
"La tournée avec Van Halen a été incroyable. Nous avons beaucoup appris. C’était important pour nous, parce qu’il y a toute une différence entre jouer dans des bars et jouer dans des arénas."
Enchanté par la gentillesse d’Eddie et de ses potes, nourri par l’expérience des grandes salles, Jonas a aussi profité du temps passé sur la route pour composer, question de s’imprégner de l’esprit de la tournée. Car même s’il se dit très fier de son premier disque, le chanteur souhaiterait donner un son plus rock, moins léché, à son deuxième.
Cela dit, l’ex-leader de la formation rock alternative Rubberman semble tout de même être arrivé, avec ce premier album solo, à faire converger ses racines blues et sa propension pour le rock. Ce qu’il confirme. "J’ai vraiment réussi à trouver mon style. Du point de vue créatif, je suis plus heureux que jamais."
Pourtant, les comparaisons fusent de toutes parts lorsqu’on parle de Jonas. Le chanteur se fait comparer à Jim Morrison et à Robert Plant, pour ne nommer que ceux-là… "C’est normal de se faire comparer. […] Je le comprends et je le fais moi aussi. Quand je parle d’un groupe à quelqu’un, je donne toujours environ trois groupes qui sonnent dans le même genre. Mais je ne sais pas pourquoi on me compare autant à Jim Morrison. Je pense que c’est juste à cause des cheveux. Mais il y a des comparaisons qui sont pires que celles-là!"
Les attentes semblent immenses dans l’entourage professionnel du Montréalais, qu’on décrit comme une vedette internationale en devenir. Qu’en pense le principal intéressé? "Je ne ressens pas vraiment la pression. […] La chose la plus importante pour moi, c’est comment la foule réagit durant les shows."
L’objectif à long terme de Jonas Tomalty: faire des tonnes d’albums. Une vingtaine au moins, à raison d’un par année. "Jusqu’à ce que je sois tanné. Mais je ne pense pas que ça puisse arriver. J’ai beaucoup trop de fun pour ça!"
Le 22 décembre
À la Grande Gueule
Voir calendrier Rock/Pop