Mononc’ Serge : Comme un seul homme
Notre Mononc’ Serge profite d’une petite accalmie, entre deux spectacles de L’Académie du massacre avec Anonymus, pour nous faire une petite visite en solo.
Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il est prolifique par les temps qui courent, le Mononc’ Serge. Tout en préparant son septième album (cinq en solo et un avec Anonymus), il tourne à travers la province avec Anonymus pour L’Académie du massacre, tout en profitant des trous à l’horaire pour se ""booker" des shows tout seul", dont deux dans la région cette semaine. Le disque avec Anonymus, sorti en novembre l’an dernier, ayant remporté un franc succès, et pour toute une série d’autres raisons, les comparses ont décidé de prolonger la tournée qui devait se terminer ce mois-ci. Mais il se trouve qu’Anonymus célèbre cette année ses 15 ans d’existence, âge respectable que les membres du groupe ont eu envie de souligner en présentant quelques shows tout seuls comme des grands. "Ils m’ont pris le mois de décembre pour faire des shows à eux pour fêter ça, alors j’en ai profité pour faire quelques shows solo moi aussi", raconte Mononc’.
HURLER LA VULGARITÉ
De Rachel à Maman Dion, on connaît le répertoire de Mononc’ Serge, qui ne fait pas dans la dentelle. L’auteur-compositeur-interprète ne passe pas par quatre chemins pour hurler à la face du monde ses douze vérités. Il n’y a pas grand monde qui échappe à la verve du Mononc’ malpoli. Le virage métal, commencé avec le disque Treize Tounes trash, et dont L’Académie du massacre aux côtés d’Anonymus est en quelque sorte l’apogée, a d’ailleurs contribué à dépouiller les chansons des petites notes gentilles qui subsistaient dans les mélodies. "J’aimais le caractère excessif du heavy métal avec Anonymus et je trouvais que ça fittait bien avec mon personnage et ce que je raconte, qui est bien agressif aussi", remarque Mononc’ Serge. "L’énergie et l’agressivité que j’ai fini par développer, avec Anonymus et avec mes affaires plus rock, je les ai transposées tout seul à la guitare. Des tounes comme Fourrer ou Maman Dion, que je n’avais pas du tout imaginé pouvoir faire tout seul à la guitare, je me rends compte que je suis capable de les rendre trash tout seul. L’agressivité dans le propos peut maintenant se traduire aussi dans la musique, ça rend le texte plus percutant. C’est un peu du punk acoustique!"
Pour les connaisseurs, sachez qu’outre ses classiques, Mononc’ Serge prévoit essayer plusieurs nouvelles chansons, dont une sur le Lac-Saint-Jean et celle, déjà célèbre, sur Josélito Michaud.
Le 16 décembre à 21 h 30
Au Café du Clocher
Le 17 décembre à 22 h
Au Potin
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Le 21 janvier avec Anonymus
Au Cégep de Saint-Félicien