Pat Boone : Maître ès rock'n'roll
Musique

Pat Boone : Maître ès rock’n’roll

Pat Boone s’avère une véritable légende dans le monde de la musique, alors qu’il a, comme il le dit si bien lui-même, "aidé le rock’n’roll à naître" au milieu des années 1950.

Pat Boone

? Connais pas, diront plusieurs. Pourtant, il fut un temps où son seul rival en matière de musique était… Elvis! Puisque les statistiques de Pat Boone font toujours leur impression, disons seulement que le chanteur, adulé des ados autant que des parents dans les années 1950, commence sa carrière avec Two Hearts, Two Kisses en 1955, atteint le sommet des palmarès avec la reprise de Ain’t That a Shame cette même année avant de squatter ces mêmes palmarès pendant 200 semaines consécutives! Soixante-trois albums plus tard (!), Pat Boone se pointe en ce début d’année à Montréal et à Québec – et seulement là -, après s’être laissé convaincre par un promoteur tenace que ses admirateurs méritaient bien ce privilège.

Parlons-en de ses admirateurs, car le bonhomme aura quand même réussi à rajeunir son public en lançant en 1997 le fumeux (pour plusieurs de ses fans d’alors, qui le renieront!) In a Metal Mood: No More Mr Nice Guy, album big band et jazz constitué de reprises de classiques de Deep Purple, Metallica, Ozzy. Détonnant de la part d’un chanteur dont la carrière reposait alors surtout sur les reprises de rythm’n’blues et, depuis maintenant 30 ans, de gospel. "C’est un album dont je suis pourtant très fier, confie le chanteur depuis Hawaï, où il se repose avant de reprendre du collier. Non seulement parce que ce sont de bonnes chansons, mais aussi parce que je crois avoir réussi à faire quelque chose d’inattendu et de nouveau alors que ma carrière pouvait très bien devenir prévisible."

Cette année est bien spéciale pour Pat Boone, puisque le patriarche du rock’n’roll fête dignement ses 50 ans de carrière en lançant quatre albums, dont We Are Family, une collection de reprises de rythm’n’blues où il est accompagné des artistes originaux. "Il s’agissait pour moi de boucler la boucle en terminant là où j’ai commencé, avec le R’n’B. C’est aussi ma façon de dire adieu et surtout merci à mes admirateurs, qui me suivent depuis si longtemps. Et la seule perspective de jouer encore une fois ces chansons d’un autre siècle (littéralement!) m’enchante au plus haut point!"

Le 15 janvier à 20 h 30
Au Théâtre Capitole

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