Paule Landry : Mots d'hiver
Musique

Paule Landry : Mots d’hiver

Paule Landry réalise un vieux rêve. Cet été, elle s’envolera pour Limoges, en France. En attendant le grand jour, elle peaufine le spectacle qu’elle y présentera. Work in  progress.

Pour l’amour des mots

… Rapidement, Paule Landry me reprend. Le spectacle qu’elle présentera au Centre culturel Pauline-Julien puis au Nord-Ouest Café dans le cadre de Trois-Rivières en chansons ne porte plus ce nom. Le titre a été changé pour Ménopause en chaud. "C’est un clin d’œil à mon état physique et mental", s’exclame la chanteuse, l’œil espiègle.

Une phrase lancée à la blague? Un concept pour soutirer quelques sourires au public? Difficile à savoir. Une chose est certaine, Paule Landry ressent le besoin de renseigner les gens sur son état d’esprit actuel. Un préambule nécessaire afin de plonger encore plus profondément dans presque 25 ans de carrière. L’artiste aux influences blues et jazz a décidé d’interpréter des pièces qu’elle aime dans ce spectacle, qui traversera plus tard les frontières du pays. Elle fouille ainsi son passé à la recherche de valeurs sûres, de chansons qui ont marqué son existence. Elle renoue, entre autres, avec des tubes de Gainsbourg et de Pauline Julien. "Je vais faire des tests jusqu’en mai. Le spectacle ne sera pas toujours pareil. C’est un work in progress", admet la chanteuse.

Si elle goûte depuis peu à la composition, Paule Landry préfère mettre l’accent sur son métier d’interprète, un rôle qui devrait être davantage valorisé selon elle. "L’interprète est celui qui garde vivant tout ce qui a déjà été écrit. Il y a des prises de conscience qui ont été faites dans le passé et il ne faut pas les oublier. Il ne faut pas qu’elles meurent!" Cette fonction se veut d’ailleurs très exigeante. "Ça prend du vécu pour passer les bonnes émotions, croit la femme. Il faut aussi que je fasse une interprétation aussi forte que l’originale; que les gens m’entendent, que j’arrive à leur faire oublier l’autre version."

Attendue à Limoges du 6 au 15 août prochain, la Trifluvienne, qui sera accompagnée du pianiste Guillaume Marchand et du contrebassiste Philippe Roy, espère déjà pouvoir prolonger son séjour. C’est pourquoi, en plus de ses shows, elle peaufine un album, une sorte de carte de visite. "Ça fait 15 ans que je veux aller en Europe. J’ai l’impression que j’existe là-bas…" conclut-elle.

Le 29 janvier à 20 h
Au Centre culturel Pauline-Julien

Voir calendrier Chanson

Le 9 février
Au Nord-Ouest Café