PREMIÈRE POUR FLOATING WIDGET
Pour la première fois de son histoire, Floating Widget sera de passage au Bar Le Potin le 19 février pour présenter son album Praises to the Riff Monolith. Inconnu pour plusieurs, ce groupe de stoner rock est formé de deux membres fondateurs de Groovy Aardvark, soit Vincent Peake, cette fois à la batterie, et Stéphane Vigeant. C’est en 2000 qu’a eu lieu la réunion des deux anciens compatriotes et qu’ils ont recommencé à jammer avec les trois autres membres du groupe. Ils ont finalement enregistré un premier album en sept jours, pour avoir du vrai matériel, pas seulement des démos. "Il n’est pas parfait, mais il est spontané. Je suis content, car nous n’avons eu aucune bourse et nous sommes maîtres de notre affaire", explique Vincent Peake. Floating Widget joue du gros rock pesant, avec les guitares accordées beaucoup plus bas que la normale, comme l’avait originalement fait le célèbre groupe Black Sabbath dans les années 70. "La rythmique est simple, mais ça brasse", continue le batteur. Ce style reste peu connu au Québec, mais les gens attirés par cette musique sont de vrais fans. Pour Vincent Peake, le fait de ne plus être la tête d’affiche mais bien le batteur derrière le groupe lui plaît bien. "C’est difficile de ne pas prendre la parole entre les chansons, mais je laisse la parole à Olivier. Ça fait une grosse différence. Les gens sont souvent curieux de voir le chanteur de Groovy derrière un drum, mais c’est ce que je voulais faire depuis longtemps", dit-il.
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MOSAÏQUE CULTURELLE
Grand passionné de voyages, de photo et de musique, Jayanta Guha viendra avec son groupe de percussionnistes Mosaïque hypnotiser les gens au Côté-Cour de Jonquière le 18 février. L’originalité marque ce groupe qui combine percussions et voix comme nul autre. "Nous ne faisons pas que de la musique africaine. On peut toucher beaucoup de monde grâce à la musique et à la communion entre les gens", explique Jayanta, qui veut simplement livrer comme message que si les gens s’unissent et oublient les différences, il y aura sûrement moins de conflits dans le monde. Le groupe est formé de membres de plusieurs origines, ce qui apporte une dimension et un son différents. "On ne voulait pas avoir de guitares ou encore ressembler aux autres groupes, car ce qu’on fait doit rester unique", continue-t-il. Ce qui fait la force de ce groupe, ce n’est pas la technique, mais bien l’âme dans la musique et la chimie entre les membres. "Quand nous jouons sur scène, les gens vibrent. Ils reviennent nous voir", remarque le percussionniste, qui avoue être amplement satisfait par le plaisir des répétitions hebdomadaires. Selon lui, il y a plusieurs divergences entre les gens, mais la musique est un langage qui réunit tout le monde. Le groupe n’a toujours pas d’album à son actif, mais compte bien en faire un, quand il disposera de plus de temps. Il présentera d’ailleurs plusieurs nouvelles compositions lors du spectacle du 18 février. Pour l’instant, tous les membres continuent de pratiquer en poursuivant leurs activités quotidiennes, en espérant qu’ils pourront bientôt laisser leurs traces sur disque.
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PASCAL BOUCHARD
Membre du groupe Mosaïque et fondateur du duo Temtao, Pascal Bouchard s’envolera le 28 février prochain pour la Guinée. C’est à Conakry qu’il passera cinq semaines, où il sera pris en charge par un maître percussionniste dans le but de perfectionner son art. Un spectacle-bénéfice aura lieu le 19 février au Café du Clocher, à Alma, pour ramasser des fonds pour son voyage. "Je veux m’imprégner des rythmes traditionnels africains et de la culture, pour revenir avec de meilleures techniques pour enseigner ici et présenter les fruits de mon expérience là-bas", explique-t-il. Le spectacle se terminera par un jam dirigé; tout le monde est invité à apporter son instrument et à participer au spectacle. Ce sera un spectacle interactif où tous pourront s’exprimer par le même moyen, la musique.
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À L’ÉPREUVE DU TEMPS
Contretemps, c’est un grand orchestre, formé il y a 20 ans, de 14 musiciens qui partagent une unique passion, la musique. C’est en reprenant des vieux succès, comme des chansons de George Michael ou de Santana, qu’il fait danser les gens tout en laissant aussi place à la musique moderne. L’orchestre, dirigé par Marlène Claveau, comprend du saxophone, du trombone et de la trompette, en plus des instruments plus classiques. Contretemps, qui répète chaque semaine, sera au Côté-Cour pour son rendez-vous annuel le 19 février prochain. "C’est un spectacle pour les gens qui n’ont pas l’occasion de nous voir jouer souvent. C’est plaisant, ça nous permet de jouer des pièces qu’on ne joue jamais. Ça laisse aussi place à l’improvisation et chacun a la chance de faire un solo", explique Marc Bégin, chanteur et guitariste. En plus de ce spectacle annuel, le seul big band au Saguenay fait environ une douzaine de spectacles par année, et pas seulement dans la région. Les 14 musiciens, âgés de 20 à 55 ans, s’unissent pour trois raisons: l’amour de la musique, le côté social et les contrats. "On fait tout ça pour le fun, et en même temps, nous aimons donner une chance à la relève en prenant des jeunes dans notre groupe", continue-t-il. Contretemps possède quelques démos de promotion et quelques vidéos, question de laisser des souvenirs à ses musiciens. Un groupe pour les jeunes et moins jeunes, à l’épreuve du temps.