Gino Quilico : Le destin trace de nouvelles routes

Le baryton né à New York et ayant vécu à Londres, à Paris et en Italie n’a eu d’autre choix que de suivre les traces de son célèbre père, Louis Quilico, chanteur d’opéra. Après avoir quitté l’école à 16 ans et multiplié les apparitions dans les bars armé de sa guitare, il met plusieurs années à travailler sa voix pour enfin se lancer dans l’opéra. Partout dans le monde, il est reconnu, notamment grâce à ses rôles dans Le Barbier de Séville (Figaro) et Don Juan. Il a conquis la Scala de Milan, le Metropolitan Opera de New York, l’Opéra de Vienne et le Covent Garden de Londres. Tout au long de sa carrière, il enregistre pas moins de 20 opéras, mais au Québec, c’est l’album Noël qui le fait vraiment entrer dans le cœur des gens. La musique, c’est sa vie. Cela l’a même amené au cinéma, où il a tenu le rôle de Marcello dans La Bohème de Puccini et le rôle principal dans l’Orfeo de Monteverdi. Carrière bien remplie dans le passé, oui, mais il prend aujourd’hui un nouveau tournant en revenant au style qu’il a toujours aimé, la pop. En contraste énorme avec le classique, il est revenu avec l’album Un jour, une nuit, qui le représente plus coloré et complètement investi. Il sera à l’Auditorium Dufour le 19 février pour présenter un Gino Quilico transformé, qui a pris un tout nouveau chemin.

Le samedi 19 février
À l’Auditorium Dufour

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