Charles Dubé : Sous les projecteurs

Tout va pour le mieux dans le monde de Charles Dubé. Le chanteur est au ciel. Sorti à peu près à pareille date l’an dernier, son premier album Réverbère occupe une place de choix dans le cour des Québécois; ses chansons contemplent la vue du haut des palmarès; on le couronne de prix prestigieux (dont les prix Étoile Galaxie et Musicaction du ROSEQ); bref, sa carrière musicale paraît on ne peut mieux lancée. L’auteur-compositeur-interprète semble avoir trouvé un coin de ciel inoccupé dans le paysage de la chanson québécoise. "Quand j’étais en studio, confie l’artiste, je suis devenu tout mêlé entre mes goûts et ceux de tout le monde autour. Alors Rick Haworth (le réalisateur du disque) m’a pris à part et il m’a dit: "Il faut que tu restes branché sur ce que, toi, tu aimes. C’est là que tu vas trouver ton univers, la couleur qui t’est propre." Je pense qu’il avait déjà vu neiger. Ça m’a fait du bien. Après, j’ai poursuivi le processus de l’album avec plus de confiance. Finalement, je suis content du résultat. Réverbère, c’est un peu comme une balise que j’ai mise. Ça donne une direction."

Une direction que le chanteur entend poursuivre dans le spectacle du même nom. "Un spectacle, c’est un peu comme un album, et même comme une chanson, au fond. Ça prend un début et une fin et des moments forts… et ça comporte toujours une dimension artistique. Personnellement, quand je vais à un spectacle, j’aime sentir qu’il y a une enveloppe, une démarche autour de ce qu’on me présente", continue-t-il, manifestement très heureux de monter sur scène. Lors de cette tournée, celui qui a fait nombre de premières parties sera en excellente compagnie. En effet, les Jocelyn Tellier à la guitare (qui travaille entre autres avec Dumas et Daniel Bélanger), Louis Lalancette à la basse (Projet Orange, vous connaissez?) et Alain Berger à la batterie (les beats du Dôme, c’est lui) ne sont pas nés de la dernière pluie. "C’est vrai, côté musiciens, je suis choyé! Ce sont des musiciens incroyables et, en plus, on a vraiment du plaisir ensemble! Ce ne sera pas plate dans la camionnette…"

Le 1er avril à 20 h 30
Au Théâtre Granada

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