Dorothée Berryman : Chanteuse de charme
Dorothée Berryman fait partie de ces artistes qui mènent de front deux carrières: celles d’actrice et de chanteuse.
Élise Giguère
Interviewée dans le tumulte du Pub Saint-Malo, Dorothée Berryman est rayonnante, aussi belle dans la vraie vie qu’au petit écran. Depuis quelques années, la grande dame fait entendre sa voix dans des airs de jazz feutrés, avec un immense sourire dans la voix.
Chantant depuis plusieurs années, ayant même déjà fait partie de la distribution de comédies musicales au Théâtre La Marjolaine dans les années 70, Dorothée Berryman a mis un certain temps avant de se lancer dans une carrière musicale. Même si on lui avait offert, dans la jeune vingtaine, d’enregistrer un disque. "À cette époque, je ne savais pas qui j’étais. Et là, on allait déterminer tout: mon image, comment j’allais m’habiller, ce que j’allais chanter… Parce que j’étais jeune, je n’avais pas le droit de choisir. Et moi, me faire dire quoi faire, je n’ai jamais aimé ça!"
Après avoir vécu quelques années à New York dans les années 90, Dorothée Berryman décide de se lancer en chanson à son retour à Montréal. Pour sa première série de spectacles, elle s’installe au Sofa où, plutôt que les 3 semaines prévues, elle finit par se produire durant 14 semaines. C’est à partir de ce moment que les offres ont commencé à débouler pour elle.
Bien rodé, le spectacle qu’elle vient nous présenter à Magog ce week-end comporte des chansons de ses deux albums. La chanteuse se permet aussi d’autres pièces, parfois fantaisistes ou grivoises. "J’aime créer des atmosphères. Les gens me disent souvent que c’est un spectacle planant où il y a de l’amour." À Magog, elle sera accompagnée d’un quartet de contrebasse, batterie, piano et vibraphone, formé des mêmes musiciens que sur l’album P.S. I Love You.
Côté jeu, c’est plus tranquille pour elle ces temps-ci. Ciao bella! ne revient pas et aucune offre n’est sur la table, mais la comédienne ne s’inquiète pas. Depuis quelque temps, elle anime deux émissions à Espace musique, pour lesquelles elle se charge de la recherche en plus d’écrire tous les textes. Parallèlement à ce nouvel engagement, elle travaille aussi sur son troisième album, mais ne se presse pas de le sortir. "Je veux prendre le temps d’être inspirée."
Le 2 avril à 20 h 30
Au Vieux Clocher de Magog
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