Jacques Piette : Un secret bien gardé
Musique

Jacques Piette : Un secret bien gardé

Jacques Piette, en plus d’être prof en communications à l’Université de Sherbrooke, est aussi un auteur-compositeur de talent, dont la musique s’inscrit dans la tradition de la chanson française à texte.

Quand on demande à Jacques Piette de définir sa musique, il répond: "Ça ressemble à du Jacques Piette!" Et c’est bien vrai qu’il est difficile d’apposer une étiquette à ses chansons. D’abord, il y a cette voix singulière, feutrée et tout en vibrato. Ensuite, il y a la guitare qui voyage dans différents univers, des rythmes brésiliens au tango argentin en passant par la ballade française. Enfin, il y a ses textes, harmonieux et fignolés, qui racontent souvent des anecdotes ou des moments de vie.

Depuis quelque temps, le professeur-chanteur propose un tout nouveau spectacle intitulé De récits en récital. Seul avec sa guitare, Jacques Piette chante, mais raconte aussi des histoires. Les récits ont été écrits pour créer une atmosphère et tisser une trame narrative autour des chansons. "Je pense que c’est un concept assez innovateur. Je n’ai jamais vu ce genre de formule-là", souligne-t-il.

Avec sa musique, Jacques Piette souhaite faire vibrer des cordes sensibles chez toutes les catégories d’âge. "Ce qui me touche, c’est quand je vois de mes étudiants et de mes vieux amis touchés par ma musique. Toucher autant des gens de 20 ans que de 40 ans, c’est tellement tripatif!" La formule qu’il a trouvée pour y arriver: composer des textes très personnels. "Quand tu es le plus personnel, c’est là que tu deviens universel."

Dans son discours, le nom de Leonard Cohen revient souvent. Piette reprend d’ailleurs Hallelujah de Cohen, chanson qu’il a traduite en français. "Moi qui déteste les traductions! Mais je pense que celle-ci est bonne."

Parmi ses projets, Jacques Piette souhaite produire un premier album. Il aimerait aussi pouvoir aller chanter en Europe, tout en essayant de diffuser le plus possible son spectacle dans la région. Quoi qu’il advienne de ses projets de musique, l’homme s’estime choyé. "C’est fantastique de pouvoir faire ça pour le plaisir. Ça me laisse une grande liberté."

Le 1er avril à 20 h
Au Littoral

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