Hugo Lapointe : Sur la route
Musique

Hugo Lapointe : Sur la route

Hugo Lapointe, le frère d’Éric, vient semer ses refrains à la Salle Philippe-Filion presque un an après la sortie de son album Célibataire.

L’année qui a suivi le lancement de Célibataire s’est révélée relativement calme, signale d’entrée de jeu Hugo Lapointe. Jusqu’à tout récemment, la majeure partie des énergies a été consacrée à la promotion de l’enregistrement. Ainsi, la tournée de spectacles amorcée en février dernier annonce le début d’une ère nouvelle.

Lapointe dit être impatient de prendre contact avec le public. "Je ne trouve pas ça stressant, au contraire. Je suis plutôt content. Et j’ai tout le temps hâte au prochain show." Il avoue d’ailleurs se sentir dans son élément lorsqu’il se retrouve devant un micro, une guitare entre les mains. "Je fais ce métier-là justement pour monter sur des scènes. C’est vraiment là que je me sens revivre!" Un goût qu’il a entre autres développé en travaillant une dizaine d’années au Bar Le Studio à Terrebonne. "Je jouais des covers. Des fois, je passais mes chansons. En fait, c’est là qu’elles ont été testées en premier, se souvient-il en riant. Jouer dans les bars, ça m’a formé. C’est une belle école. C’est sûr que tu fais des longues soirées quand tu es dans les bars. Tu chantes pendant trois heures, tu es dans la boucane… C’est une école rude, mais très enrichissante. Si je n’avais pas fait ça, je ne serais peut-être pas aussi à l’aise que je le suis aujourd’hui quand je monte sur une scène."

C’est entouré des musiciens Jean-François Demers, Daniel Volj, Gordon Wood et Patrice Gosselin, son fidèle complice, que le passionné viendra partager un fragment de son univers à Shawinigan. "On présente toutes les pièces de l’album. Celui-ci dure 45 minutes. Il faut donc meubler un peu. On joue des coups de cœur: des pièces qui m’ont marqué, soit dans mon enfance, soit dans mon cheminement musical des dernières années." Lapointe pense ajouter à son répertoire des pièces de Charles Arznavour, de Louis Armstrong, de Stephen Faulkner. "Mais je ne veux pas trop entrer dans les détails. Souvent, les chansons changent. Il y a des pièces qui s’ajoutent, d’autres qui s’enlèvent. Ça dépend peut-être de l’inspiration du moment."

Le 8 avril à 20 h
À la Salle Philippe-Filion

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