Musique

Ralliement choral 2005, Un requiem allemand, René Lussier : Notes musique

PROCHAIN RENDEZ-VOUS : DANS QUATRE ANS

Toute une fin de semaine en perspective pour les 400 choristes et les 9 chefs de choeur qui participeront au Ralliement choral 2005. Les membres de l’Alliance régionale des chorales La Gaillarde se réuniront pour un grand événement, qui ne se déroule qu’une fois tous les quatre ans. Cette année, c’est à Chicoutimi que ça se passe. C’est le plaisir de se réunir en grand nombre qui motive les choeurs, en préparation depuis plus d’un an.

"C’est tout un défi. La précision du son et l’harmonie du chant de 400 personnes constituent un cadeau magnifique, mais c’est un contrat. L’énergie est immense et le pouvoir du son devient inimaginable", explique Lyne Rompré, présidente de La Gaillarde et chef de choeur. "C’est la première fois que ça arrive en 10 ans. La qualité du ralliement va au-delà de nos espérances", dit-elle avec passion. De plus, il y a du nouveau cette année. Par le passé, il y avait des prestations individuelles des chorales. Cette fois, les 400 choristes demeurent ensemble et tous les styles sont à l’honneur, du pop au sacré, en passant par le gospel. Et on en rajoute avec la présentation, en primeur, de la chanson Le Soleil de ma terre, qui parle de la réalité économique et sociale du Saguenay-Lac-Saint-Jean. "C’est le moment où tout le monde va se reconnaître", continue Lyne Rompré. Un événement unique qui promet énormément et qui ne repasse pas souvent. Billets à 17 $, en vente à l’Hôtel La Saguenéenne. À ne pas manquer, le 10 avril à 14 h30.

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CLÔTURE POUR L’ORCHESTRE

Joane Bellavance

L’Orchestre symphonique du Saguenay-Lac-Saint-Jean clôturera sa série classique avec Un requiem allemand, le 9 avril prochain à l’église Saint-Luc. L’œuvre existentialiste de Brahms rendra cette soirée mémorable, alors qu’on accueillera pour l’occasion les magnifiques voix de Joane Bellavance et d’Olivier Laquerre. "C’est une pièce de haut niveau, jouée peu souvent, et qui est très différente des présentations habituelles. L’ajout de ces deux voix nous permet également d’avoir une qualité musicale très puissante et professionnelle", affirme Olivier Boisvert, agent de communication de l’Orchestre symphonique. Ce spectacle d’envergure mettra en valeur 55 choristes et donnera la chance aux gens de voir ou de revoir les talents régionaux qui méritent d’être entendus. Il constitue une belle occasion de montrer la qualité des voix de la région et du travail du Chœur symphonique. L’histoire racontée a également une large portée sociale, ce qui ajoute beaucoup au spectacle. Le concert sera, du même coup, l’occasion pour Hugues Leclair de lancer Le Temps de vivre. Il s’agit pour le compositeur québécois d’une œuvre inédite inspirée d’un célèbre poème de Boris Vian. Habitué à combiner diverses formes d’art, Leclair met en musique ce poème traitant d’un homme qui veut profiter des derniers moments qu’il lui reste à vivre. Pour les gens qui ont contribué au financement, il y aura aussi tirage d’un cellier et de deux autres prix. L’invitation est lancée à tous.

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LUSSIER EN CHANSONS

C’est en chansons que René Lussier nous présente son nouvel album.

Compositeur, improvisateur et explorateur hors du commun, René Lussier détient une recette gagnante, qui a fait de lui un artiste unique et convoité depuis maintenant plus de 25 ans.

C’est après trois ans de préparation que le guitariste va nous offrir son nouvel album, Le Prix du bonheur, le 19 avril prochain. Habitué aux musiques de film et aux explorations instrumentales, il nous arrive pour la première fois avec un album de chansons, écrit par Paule Marier, sa conjointe. Il tentera de relever ce nouveau défi qu’est la chanson, tout en gardant les racines folk et la part d’expérimentation qui l’ont guidé au cours de sa carrière.

Originaire de Montréal, René Lussier a participé à de nombreux projets musicaux au Québec depuis les années 70 et a composé plus de 55 musiques de film. Il adore également repousser les limites à leur maximum, ce qui l’a mené vers l’improvisation, que ce soit en spectacle ou lors d’ateliers qu’il donne. Conscient de ce qu’il a accompli depuis des années, il constate cependant qu’il a encore tout à découvrir. "Je me rends compte que je suis encore en exploration. En improvisation, ce n’est pas le résultat qui est important. L’improvisateur se provoque lui-même pour atteindre un état différent et c’est ce que je recherche, explique-t-il. En spectacle, il faut prendre des risques. C’est toujours le combat entre comment on sonne et comment on veut sonner." C’est cette même frénésie qui le pousse à aller plus loin et c’est pourquoi ses spectacles sortent toujours de l’ordinaire. Le 8 avril à la Salle du Vieux Couvent de Saint-Prime.