ALAIN CARON AU VIEUX CLOCHER
Le bassiste de réputation internationale Alain Caron s’arrête au Vieux Clocher de Sherbrooke ce samedi pour présenter les pièces de son dernier album, 5, en compagnie de quatre musiciens: le vibraphoniste Jean Saint-Jacques, le batteur Simon Langlois, le claviériste François Blouin et le saxophoniste David Bellemare. "C’est un spectacle très électronique. Il y a même un ordinateur sur scène. Ce disque, je voulais le faire le plus moderne possible."
Menant une impressionnante carrière à l’étranger, le bassiste se produit aux quatre coins du globe. Au moment où nous lui avons parlé, il était justement de retour d’Allemagne, où il avait été invité à jouer sa propre musique en compagnie d’un big band. Le fait d’avoir fait partie d’UZEB l’a certes aidé à tracer son bout de chemin, mais de plus en plus, Alain Caron se fait un nom.
Il faut dire que, musicalement parlant, il cherche toujours à innover, à se distinguer, à avoir sa propre signature. De plus en plus, il tend aussi à élargir sa palette d’expression en touchant les aspects plus acoustiques et traditionnels du jazz. Il sortira d’ailleurs, à l’automne, un album en trio avec le réputé guitariste Frank Gambale.
LA CHAUVE-SOURIS
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| Stéphane Laforest |
L’Orchestre symphonique de Sherbrooke (OSS) présente l’opérette Die Fledermaus (La Chauve-souris) ce samedi à la Salle Maurice-O’Bready. L’œuvre sera interprétée par les chanteurs de l’Atelier de l’opéra du Camp musical des Laurentides. Composée par le roi de la valse viennoise, Johann Strauss, La Chauve-souris est considérée comme la reine des opérettes. "Avec Orphée aux enfers, c’est probablement l’opérette la plus jouée au monde", constate le chef d’orchestre Stéphane Laforest. Le concert sera précédé, à 19 h 15, par une conférence de la musicologue Louise Arseneau. Rappelons que, pour les étudiants, la représentation ne coûte que 5 $.