Malajube : Folie franco

"On n’a pas appris encore à se calmer en spectacle", affirme Julien Mineau, chanteur et principal compositeur du groupe qui traîne avec lui sa valise de "gugusses" – animaux empaillés, déguisements et confettis. "On veut faire ça spécial pour que les gens n’oublient pas notre spectacle." Mais tout dépend du public. S’il embarque, ils sont fous, sinon, ils sont ce qu’il y a de plus sérieux.

Malajube, c’est quatre musiciens: Julien et Francis Mineau, Thomas Augustin et Mathieu Cournoyer. Quatre fous qui ont décidé de partir un groupe pop-rock francophone juste pour la blague en 2002. Mais depuis, les honneurs ne cessent de pleuvoir. La critique encense le groupe, qu’elle compte au nombre des révélations de l’année. On vante le son Malajube, qui se rapproche de celui des groupes de la communauté anglophone montréalaise. On loue ce son nouveau apparu dans le paysage francophone. En mars dernier, au Gala MIMI, qui récompense les artisans de la scène alternative musicale québécoise, le groupe a reçu deux prix: Étoile montante et NOVA (style innovateur qui fera école). Jolie blague! Surtout que le premier album du groupe, Le Compte complet, d’une durée de 30 minutes, ne satisfaisait pas ses propres membres à sa sortie.

Le Métronome, Le Robot sexy, Le Jus de citron et Les Dents ne sont que quelques exemples des pièces de Malajube. De la fraîcheur, de l’énergie, de l’hyperactivité, du rose bonbon à point à la sauce pop-rock-garage-sale. Julien Mineau insiste toutefois pour dire que Malajube n’est pas que cela. Les dernières compositions sont moins pop, plus recherchées et aussi un peu plus sombres. Le spectacle en témoignera.

Dans le cadre de la tournée Pop Off du Festival international de musique Pop Montréal, Malajube s’arrêtera à Ottawa avec le groupe The Hot Springs. Par la suite, il sera à Grand-mère le 17 juin, à la Fête nationale à Québec (après minuit), à Woodstock en Beauce et aux FrancoFolies de Montréal.

Le 14 juin
Au Club Saw

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