MAHARAJAH, DOMPTEUR DE FOULE : Notes musique locales
Le samedi 18 juin, l’Île-du-Repos accueille sur sa scène le groupe Maharajah. Cette énergique formation montréalaise existe depuis tout juste deux ans et vient de remporter le Challenge live Molson Dry, parrainé cette année par Dumas. Conséquence: les six membres du groupe s’embarquent pour une série de spectacles partout dans la province, notamment à Woodstock en Beauce, à Jonquière en musique (le 28 juillet en première partie de Marie-Chantal Toupin) et à l’Île-du-Repos. "Notre principale caractéristique, c’est vraiment notre énergie sur scène, décrit Mélanie Scala, membre fondatrice et chanteuse du groupe. Le show est très énergique, c’est comme une fête, on danse, on est vraiment un groupe de scène." Écrites et composées à quatre mains par Mélanie Scala et par le guitariste et deuxième membre fondateur Simon Bédard, les chansons sont à l’image du groupe, ça déménage. "Certaines sont plus engagées socialement, remarque l’auteure-compositrice. Révolution, par exemple, est très contestataire. Mais on a aussi des chansons qui sont seulement festives, des tounes de party, quoi! Bref, on chante notre façon de voir la vie." Quant à la musique, Mélanie hésite un peu: "Je dirais que c’est un rock à tendance punk, avec une touche orientale qui était plus prononcée à nos débuts (NDA: d’où le nom). Il reste que le ska et le reggae sont encore présents, mais l’arrivée de Delphine Véronneau au violon, notre dernière venue, amène une touche plus folklorique." Entre les nombreux spectacles estivaux, le groupe entend prendre un petit peu de temps au mois d’août pour mettre la touche finale au premier album, qui devrait sortir vers la fin de l’automne. Ce sera à surveiller. Entre-temps, on pourra aller l’applaudir live.