Jimmy Brière : Hommage aux disparus

Jimmy Brière a été choisi pour remplacer John Perry à pied levé. Même s’il n’avait jamais joué les œuvres au programme, le pianiste de 30 ans n’a pas eu maille à partir avec les partitions. Il faut dire qu’il a été désigné par le prestigieux Toradze Piano Institute d’Indiana comme l’un des 10 pianistes les plus prometteurs de la scène internationale.

Au programme de ce concert: le Trio pour piano, violon et violoncelle en si bémol majeur, K. 502 de Mozart, Les Noces du klezmer de Srul Irving Glick et la pièce de résistance, le Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen. Le compositeur français a créé cette pièce en 1941, alors qu’il était prisonnier de guerre en Pologne. Le Centre d’arts a choisi de monter ce concert pour souligner le 60e anniversaire de la fin de la Deuxième Guerre mondiale.

Jimmy Brière jouera en compagnie du clarinettiste James Campbell, de la violoniste Mayumi Seiler et du violoncelliste Brian Manker. Le pianiste dit aimer se produire autant en solo qu’en ensemble. "Je trouve le répertoire aussi intéressant. Vraiment, les deux me plaisent", souligne celui qui fait partie du Trio Di Colore, un ensemble de musique de chambre qui a remporté le premier prix de la 2004 Fischoff National Chamber Music Competition aux États-Unis.

Jimmy Brière a su très tôt qu’il voulait devenir pianiste concertiste. "J’ai toujours voulu faire ça, mais quand tu es jeune, tu ne sais même pas c’est quoi une carrière!" Le jeune homme a quitté la région à 17 ans pour aller poursuivre ses études à Montréal. Il a ensuite déménagé pour parfaire ses connaissances au Glenn Gould School de Toronto, puis à l’Indiana University aux États-Unis.

Le musicien travaille présentement à titre de professeur de piano à la Faculté de musique de l’Université de Montréal. En plus du concert à Orford, il donnera plusieurs récitals cet été, dont un au Festival de Lanaudière et un autre au Domaine Forget.

Le 2 juillet à 20 h
À la Salle Gilles-Lefebvre
Voir calendrier Musique