La Rue Kétanou : Nomade’s land

"C’est pas nous qui sommes à la rue… c’est la rue kétanou!" Ainsi va la devise de ce trio formé des musiciens-voyageurs Olivier Leite, Mourad Musset et Florent Vintrigner. Unis par l’amitié et leurs envies de fêtes, de mélodies et de kilomètres, ces copains jouent ensemble depuis 1997, année où Vintrigner a eu envie d’écrire un spectacle de rue pour trois personnages. Passant le chapeau pour manger et payer leur ticket vers la prochaine destination, les nomades se produisent spontanément sur les terrasses et dans les squats, puis dans les petits théâtres… Sept ans plus tard, avec deux albums originaux en bandoulière, La Rue Kétanou et sa musique festive ont même traversé l’Atlantique!

"C’est génial de revenir au Québec grâce à nos chansons! lance Olivier Leite. C’est notre choix de vie: on fait de la musique pour voyager, et non pour devenir célèbres. Nous sommes des gens de terrain; c’est sur scène que La Rue Kétanou prend toute sa mesure."

Après avoir passé la dernière année à chanter gratuitement pour des associations caritatives, le groupe passe un gros été à trimballer sa bonne humeur un peu partout dans les festivals en France, et nous fait l’honneur de venir au Festival d’été. "C’est comme si on retrouvait un bout de famille, puisque l’un de nous est papa d’un enfant, ici. Et puisque nous faisons un métier vivant, nous devons et aimons créer des passerelles entre les gens qui viennent à nos spectacles. Avec d’autres musiciens aussi: quel bonheur de revoir nos amis de Dobacaracol et de Polémil Bazar!"

Les gars de La Rue Kétanou se produiront également pendant le Festival d’été de Québec avec la formation Mon côté punk, un concept formé au hasard des rencontres de bars. "Encore une bande de camarades qui avaient envie d’aventure et de métissage, explique Olivier Leite. On a des musiciens d’Afrique du Nord, de France, de Croatie, on y passe du groove au flamenco, du soubassophone au cymbalum… C’est un groupe à géométrie variable qui nous permet de déployer nos ailes autrement, de ne pas s’engluer dans la routine."

Le 16 juillet à 19 h
Sur la scène Bell (plaines d’Abraham)
Mon côté punk
Le 17 juillet à 23 h
À l’Impérial
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