Tomás Jensen : Nature

Après Au pied de la lettre et Pied-de-nez, Tomás Jensen lançait, l’automne dernier, un troisième enregistrement avec Les Faux-Monnayeurs. Depuis, le vent a soufflé dans plusieurs directions. L’Argentin d’origine est monté sur quelques scènes de la province, a participé à un projet en France, dont l’essence est encore tenue secrète – il a seulement accepté de dévoiler que les chansons seront en espagnol et en portugais -, et a commencé à bosser sur de nouvelles compositions.

Habituellement actif, le musicien qui fraye avec les rythmes du monde admet que les dernières semaines se sont révélées plutôt tranquilles. C’est donc avec un grand plaisir qu’il vient faire un tour dans notre coin: "On fait moins de spectacles qu’avant. Du coup, je crois qu’on a plus d’énergie. On est plus concentrés et on a encore plus le goût de bien les faire, de s’éclater." Même s’il privilégie le matériel du dernier album, Jensen promet un tour complet de son répertoire métissé. Il pense même ajouter quelques surprises.

VIRAGE VERT

Tomás Jensen, sensibilisé aux causes humanitaires, utilise son art pour véhiculer ses idées politiques. Bien que certains l’accusent de tenir des propos un peu trop aiguisés, le sympathique personnage ne cherche pas à faire la morale. La ligne est mince entre les deux mondes.

Davantage intéressé par l’humain que par l’environnement, le créateur est pourtant devenu le porte-parole de Greenpeace, à la demande de l’organisme. "Au départ, l’environnement n’est pas ma première préoccupation. Mais il se trouve que la question environnementale, qui est propre à notre époque, devient urgente à régler. Ça commence à nous dépasser et à avoir des répercussions directes. Si on ne met pas la main à la pâte, ça ne vaut pas la peine de construire une société meilleure. Parce qu’il n’y aura pas moyen de construire une société tout court."

Les 18 et 19 juillet
Au Café Cambio
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