CLASSIQUE GITAN
Manouche existe depuis près de six ans. Ses membres d’origine se sont rencontrés au Conservatoire de musique de Québec. Évoluant alors dans le cadre de la tradition classique, ils ont curieusement bifurqué vers les rythmes klezmers et tziganes. Après un nombre impressionnant de spectacles et deux albums: Apprenti moustachu, sorti en 2003, et St-Urbain Café, sorti l’automne dernier, ils se trouvent à 10 000 lieues de leur point de départ.
Le groupe explore différents aspects de la musique tzigane, dont le répertoire s’avère aussi vaste que celui du jazz. Au début, il interprétait surtout des pièces du folklore gitan. Puis, redoublant d’assurance, il s’est lancé dans la création de son propre matériel: des compositions qui cultivent un côté festif en plus d’atteindre une incroyable profondeur. Tous les musiciens de Manouche mettent la main à la pâte. "Et les différentes compositions reflètent la personnalité de chacun", souligne l’accordéoniste Luzio Atobelli. (Karine Gélinas)
Le 28 juillet
Au Café Cambio
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SANS DÉTOUR
Jamil |
Poète grivois, Jamil n’a pas la langue dans sa poche. Il raconte sans censure les petits travers de l’humain: les culottes de cheval, les zizis qui rapetissent, les pets au lit… "J’aime ça dire des choses vraies. Ça me soulage!" avoue le père du Petit Medley à Montréal.
Si l’artiste aborde ses sujets de manière rigolote, il ne porte pas le chapeau d’humoriste à proprement parler. Dans la lignée d’artistes comme Pierre Perret ou Georges Brassens, Jamil déclare ainsi adorer flirter avec la plaisanterie. "Il y a tellement de chanteurs qui donnent l’impression qu’ils vont se saigner les veines sur scène…"
Son humour grinçant pourrait en froisser plusieurs, cependant le public n’est jamais choqué à la fin de ses représentations. "Il y a 10 ans, on m’aurait écorché vivant", avoue Jamil, qui se remémore les paroles de Pitié pour les femmes, chanson inspirée par le travail d’esthéticienne de sa mère. "Dans l’désordre/Y a des choses qui demeurent/Pour n’en choisir qu’une/La femme et ses humeurs/Y a les talons hauts/Les amours plats/Les p’tits bobos/Les p’tits tracas/La cellulite/les régimes minceur/Brad Pitt/Les légumes vapeur."
"J’écris beaucoup de choses mauvaises. Je fais ce que je fais et ensuite je fais le tri. Mais, il faut d’abord que ça me fasse rire, moi", admet-il. (Karine Gélinas)
Le 4 août à 21 h 30
À l’Île-du-Repos
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IL EST ENCORE TEMPS DE ROULER
Pag |
Pourvu de ses valises de hits, Pagliaro s’en vient rocker sur la scène de Jonquière en musique avec la longue liste des chansons qui l’ont fait connaître.
Les fans de J’entends frapper, Dangereux et Les Bombes seront comblés: les hits seront tous au rendez-vous. Ceux qui ont hâte d’entendre de nouvelles chansons devront patienter. Pag n’a pas sorti d’album de matériel original depuis 1988. Et quand on lui demande c’est pour quand, le nouvel album, il répond tout de go: "On en reparlera quand ça sortira!" Il s’empresse toutefois d’ajouter que la création est terminée, mais n’en dit pas plus.
Qu’on se rassure, celui qui pratique son métier depuis bientôt 40 ans n’a pas l’intention de s’arrêter de sitôt. "J’espère continuer jusqu’à temps que je n’en sois plus capable." (Élise Giguère)
Le 4 août
Sur la scène de Jonquière en musique
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ENCORE?!
Vous êtes toujours en manque de spectacles? Vous en voulez encore plus? Vous serez choyés dans les prochaines semaines. La scène du Vieux Port de Chicoutimi s’animera avec Boom Desjardins et Le Projet Sphère le samedi 23 juillet et Vincent Vallières le samedi suivant (30 juillet).
L’Île-du-Repos propose, comme toujours, des soirées inoubliables avec la surprenante Marie-Thérèse Fortin le 21 juillet et l’accord sublime des voix de DobaCaracol le 30 juillet.
Jonquière en musique reprend du service avec Jonas le 27 juillet, Marie-Chantal Toupin avec, en première partie, le groupe groovy Maharajah le 28 juillet, et Freddy James et l’excellent Kitchose Band en première partie le 29 juillet.
Vous en demandez encore? Sachez donc que le groupe punk français Parabellum, un des pionniers du genre, sera au Côté-Cour à Jonquière le vendredi 28 juillet pour casser la baraque. (Éléonore Côté)