Mauvais Sort : Bonne étoile
Mauvais Sort participe à l’intéressant renouveau traditionnel qui secoue la Belle Province depuis quelques années. Ces musiciens dans la jeune vingtaine ont été séduits par l’énergie qui habite la musique traditionnelle.
Se faire dire "À la claire fontaine, ça rocke en tabarouette!" aurait pu sonner incongru il y a quelques années, mais plus maintenant, avec tous les Mes Aïeux, Volée d’Castors, Batinses et même Cowboys Fringants de ce monde… Le percussionniste Guillaume Côté explique bien ce qui fait le succès du trad: "Moi, j’aime l’ambiance de party qu’il y a dans cette musique-là!" résume-t-il simplement.
Mauvais Sort se décrit comme un groupe de spectacle. Semble-t-il qu’après deux ou trois pièces, les spectateurs en viennent toujours à tasser les chaises pour pouvoir danser. Le groupe mise sur un mélange de compositions et de pièces du répertoire traditionnel. "Des fois, c’est un de nos textes qu’on met sur une musique traditionnelle. Des fois, c’est le contraire", explique le chanteur Nicolas Geoffroy.
C’est en 1998, alors qu’il était encore au secondaire, que Nicolas Geoffroy a commencé à travailler sur le projet Mauvais Sort, après avoir été subjugué par un show de la Bottine Souriante. Deux ans plus tard, la bande est devenue le premier groupe folklorique à gagner le CONGA, un concours de musique organisé à l’Université Laval.
Tout au cours de l’année, Mauvais Sort a sillonné la province pour donner de multiples représentations, semant la bonne humeur au passage. À la fin janvier, les musiciens sont même aller tâter le terrain du côté de la France et de la Belgique, nos cousins semblent apprécier le trad québécois. Le band s’est ensuite rendu, en mars à un festival de musique à Vancouver, où il a joué le même soir que Mes Aïeux et Yves Lambert. "On fait notre petite affaire tranquillement", concluent Guillaume et Nicolas.
Le 23 juillet
À l’Île-du-Repos
Voir calendrier Folk/Country/Blues