Dobacaracol : Refrains voyageurs

En novembre dernier, Dobacaracol faisait grimper le thermomètre de plusieurs degrés en lançant Soley, deuxième album réalisé par François Lalonde (Lhasa). Le duo, à des kilomètres de la grisaille des premiers jours de l’hiver, dévoilait alors des rythmes ensoleillés, lumineux. Presque neuf mois plus tard, il n’a rien perdu ni de sa chaleur ni de sa bonne humeur contagieuse. Le groupe formé de Carole Facal et de Doriane Fabreg continue de faire pousser de belles fleurs aux couleurs du monde.

Si elle sillonne le Québec pour le reste de la période estivale, la joyeuse formation prépare tranquillement ses valises pour un périple qui s’annonce un peu plus long. Tout le mois de septembre, elle partira à la conquête de l’Australie. Cette tournée servira de préambule à une incursion en France, où son second opus devrait éventuellement se retrouver sur les tablettes des magasins de disques. En attendant ce moment, les deux jeunes femmes, accompagnées de leurs quatre musiciens habituels, se laissent griser par la magie des planches, lieu où elles se sentent totalement chez elles.

UN AIR CONNU

Présentées par un ami commun lors d’un rave, Carole et Doriane cultivent leur amitié depuis maintenant sept ans. Elles entretiennent un jardin magnifique engendré par une semence mystérieuse. "Quand on s’est rencontrées, ça a été instantané: ça a cliqué la minute même. On n’a pas eu besoin de travailler pour essayer de se connaître, pour s’apprivoiser. Ça s’est vraiment fait comme un coup de foudre amical, si tu veux. On avait des backgrounds très différents, mais qui se rejoignaient. On a voyagé beaucoup chacune de notre côté, mais ni pour les mêmes raisons ni dans les mêmes conditions. Je pense que c’est quelque chose qui nous a rapprochées, l’amour du voyage", souligne Doriane. Bien qu’influencées par des courants différents, les deux jeunes femmes ont vite réalisé qu’elles s’entendaient aussi à merveille sur le terrain de la musique. Étonnamment, cette complicité a pris un tournant insoupçonné. "C’était purement pour le plaisir au début. Jamais on n’aurait pensé qu’on se rendrait là", poursuit-elle.

C’est donc en quelque sorte par un coup du destin que des chansons comme Étrange tournent sur les ondes de la radio. Un heureux clin d’œil de la vie à deux grandes positives. "Moi, j’ai souvent eu la philosophie "Fais le bien et le bien te sera rendu." J’ai confiance en la vie et j’ai jamais eu tort de lui faire confiance. Chaque fois que je me suis vraiment ouverte à ça, il ne m’est arrivé que de bonnes choses."

Le 10 août à 22 h
Au Café du Palais
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