Voyage de rêve : Splendeur orientale

Le titre de la soirée est pour le moins explicite: Voyage de rêve: l’Inde en danse et musique. Les spectateurs savent donc à quoi s’attendre, l’objectif est avoué. Le parcours à travers l’art, l’histoire, la culture et la mythologie indienne débutera par la danse, pour se terminer en musique. Hôtesse pour la première partie du voyage, Amrita Choudhury demeure au Québec depuis une vingtaine d’années, mais effectue de nombreux allers-retours entre sa terre d’adoption et son pays d’origine, où elle va chercher ressourcement et inspiration. Danseuse, chorégraphe et professeure, elle a été initiée toute jeune à la danse par sa maman, elle-même danseuse, puis dans les écoles indiennes. Ce qui n’est pas exceptionnel: en Inde, garçons et filles suivent dès leur plus jeune âge des cours de musique et de danse. Ces formes d’art, tout comme la poésie, ont leur place dans la vie quotidienne de chacun, elles ne peuvent en être détachées. On veut expliquer toute chose par la danse et les arts. "On croit même que la danse a été la première forme de communication, remarque Amrita. Les gestes, les expressions faciales qu’on retrouve dans les danses indiennes auraient été pour les humains la première façon de se comprendre entre eux." Puisqu’en Inde la danse est si intimement liée à la manière de vivre, la démonstration du 20 août, véritable bain de culture indienne, permettra au public de se familiariser avec les gens, les façons de faire, l’histoire et la spiritualité de ce pays presque mythique. "Je pense qu’il est important de se déplacer dans les régions pour faire vivre aux gens ce genre d’expérience", confie la danseuse. "Plus on augmente sa connaissance des autres cultures, plus on diminue les frictions entre les peuples", continue-t-elle.

…et en musique.

Quatre danses ont été soigneusement préparées en prévision de ce voyage: une danse classique très ancienne, une danse folklorique provenant des gitans des déserts, une prestation spécialement conçue pour le spectacle, où la région sera évoquée par la danse, à la façon des rivières sacrées en Inde, et une prière de paix universelle.

En deuxième partie, la musique prendra les devants pour la fin du périple. Guidés par Uwe Neumann au sitar et Gabriel Dionne aux percussions, les spectateurs se transformeront en auditeurs. L’intention derrière chaque composition du sitariste est de rendre compte à la fois de la beauté de la pureté mélodique orientale et de la richesse des harmonies occidentales, tel un pont entre ces deux extrémités du globe. Formés auprès des plus grands, ces musiciens ont un parcours scénique impressionnant; Uwe Neumann a même participé à un concert unique en l’honneur du dalaï-lama. Prochain embarquement, le 20 août.

Possibilité d’ateliers avant le spectacle, renseignez-vous d’avance: (418) 543-7164
Le 20 août à 20 h 30
Au Côté-Cour
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