Oztara : Caravane
Musique

Oztara : Caravane

Oztara a fait ses premiers pas dans la rue. Depuis, la formation aux accents gitans a troqué le théâtre du quotidien pour des salles un peu plus structurées.

Montréal, New York, l’Espagne… Comme de véritables nomades, les musiciens d’Oztara ont goûté à la spontanéité de la rue avant de se jeter sous la lumière des projecteurs. Ils ont joué, anonymes, leurs rythmes ensoleillés parmi des masses éclectiques. Ils ont profité des bonnes grâces de l’instant présent et se sont parfois laissé aller à la création de chansons devant public. S’il n’hésite pas à sauter dans un moule un peu plus conventionnel, Luca Pharand, le pigeon voyageur à l’origine du quatuor, garde en mémoire ses premières leçons du métier d’artiste.

"Au départ, il y avait beaucoup de place pour l’improvisation d’idées. Des fois, c’était presque de la chanson automatique. Dans la rue, on improvisait d’autres paroles, d’autres trucs, dit-il en se rappelant ses débuts en duo avec l’accordéoniste Claudanie, ancienne choriste pour la Chango Family. Dans les spectacles, c’est un plus "setté" au quart de tour. On pratique plus. Mais la dimension improvisation est quand même là."

À la suite de ses nombreux bains de foule, Oztara a développé certains traits de caractère ainsi que le gène de la fête. "Avec le public, il n’y a pas de barrière lorsqu’on est dans la rue. C’est ce qu’on essaye aussi de faire sur scène. C’est comme si on était tous ensemble lors d’une même soirée et qu’on faisait une fête. Là, c’est comme si on invitait chez nous, s’exclame celui qui écrit la majorité des textes et des musiques. Une des qualités que nous a donnée la rue est de pouvoir jouer n’importe où."

Le 2 septembre à 20 h
Au Maquisart
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