Les Dales Hawerchuk : Tour du chapeau
Les Dales Hawerchuk décochent un premier disque éperdument déjanté, laissant dans son sillage un rock décapant à base de houblon, de testostérone et de mises en échec.
Originaires de Roberval, Sylvain Séguin (voix, guitare), son frère Sébastien (voix, guitare), Pierre Fortin (batterie) et Martin Bergeron (basse) se sont retrouvés en zone montréalaise pour sceller à l’été 2003 l’alignement complet des Dales Hawerchuk. "C’est vraiment naïf, lance Sylvain quant à l’origine du nom. C’est le fils de Fred (Fortin), Charlie, qui est venu nous voir jouer au hockey, moi, son père, puis Olivier (Langevin, coréalisateur de l’album avec Pierre Girard); on était tous dans la même équipe, dans un tournoi, puis Charlie nous donnait des cartes en disant: "Toi t’es Cam Neely, toi t’es lui, puis toi t’es l’autre." Moi, il m’a donné la carte de Dale Hawerchuk, et mes chums se sont mis à m’appeler Dale… On est tous des malades de hockey, surtout moi; j’ai joué toute ma vie, sans jamais arrêter. C’est nos deux passions, le rock puis le hockey, qu’on a foutus dans le même panier; c’est un peu ça, tout le concept, même s’il n’y en a pas trop, trop…" Attaquant torontois admis au Temple de la renommée en 2001, Dale Hawerchuk a complété 16 saisons dans la Ligue nationale (près de 10 ans à Winnipeg, puis Buffalo, Saint Louis et Philadelphie), amassant 518 buts et 891 passes en 1188 matchs, totalisant 1409 points. "Il va sûrement retontir dans le local un moment donné; on lui donnera une bière!" rigole Sylvain.
Carburant au hard rock, au métal et au punk mordant tout en acceptant quelques passes d’influences, telles que Jon Spencer, Grimskunk ou Beck, les quatre francs artilleurs balancent en termes crus et ludiques leur univers aux effluves de robine et de jackstraps, peuplé de voluptueuses barmaids, de guitares acérées et d’amours jetables. "On n’a jamais eu de but précis. La seule chose qu’on voulait, c’est que ça soit un album festif et je pense qu’on a réussi à le faire, parce que tout part des shows qu’on fait. C’est pour ça qu’on a "tapé" l’album live", poursuit-il, ajoutant que l’essentiel des pistes ont été immortalisées en quatre jours. "C’était vraiment un intensif week-end de rock total! On est sortis de là tous blêmes et fatigués (rires); on prenait un coup puis on jouait du rock!"
Le 8 septembre à 21 h
Dans le cadre d’Envol et Macadam
Au Bal du Lézard
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