Les Macchabées : Le rock n’est pas mort!

Les Macchabées lancent la version vinyle de leur album samedi au One Way. À l’ère du iPod, les gars du groupe sont des maniaques de vinyles. "Le vinyle a une chaleur, une couleur, une rondeur que le CD n’est pas capable d’aller chercher", considère Michel Alario, qui s’y connaît puisqu’il écoute des CD toute la journée pour son boulot de conseiller chez Musique Cité. Les gars sont aussi des puristes. Pour recréer le son du rock underground des années 60, ils jouent sur de vieux instruments et avec des vieux amplis.

Michel Alario n’aime pas utiliser le terme garage pour décrire la musique de son groupe. "J’aime pas ce mot, car il est utilisé à toutes les sauces. C’est du rock’n’roll néo-sixties-punk", dit-il. En fait, la musique des Macchabées s’inspire carrément du rock underground des années 60. "Au Québec, à cette époque-là, il n’y avait pas juste Michel Louvain et Les Classels", rappelle Alario.

LONGUEMENT MÛRI

Le groupe a attendu cinq ans avant de sortir son album éponyme. Même s’il s’agit du deuxième enregistrement du groupe, c’est le premier qui soit vraiment au goût de Michel Alario. L’album a été enregistré en quelques séances au studio d’Éric Desmarais, qui a compris le son que Les Macchabées souhaitaient. "On n’a pas fait beaucoup de prises, raconte Alario. Le rock’n’roll, c’est pas censé être travaillé et raffiné."

En 2006, ça fera 10 ans que Les Macchabées existent. Après quelques changements de personnel, le groupe est maintenant composé de Stéphane Plante à la guitare, Stéphane Côté à l’orgue, Jean Masson à la basse, Éric Boulanger à la batterie. Si l’un des musiciens venait à quitter la formation, Alario croit que ce serait la fin du groupe. "Chaque membre apporte trop de sa couleur."

Le vinyle est disponible à Sherbrooke chez Musique Cité. Le lancement a lieu samedi en compagnie de deux groupes de party: Farler’s Fury et Monopolis.

Le 17 septembre
Avec Farler’s Fury et Monopolis
Au One Way
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