Duo Roy-Mirandette : L'autre folk
Musique

Duo Roy-Mirandette : L’autre folk

Le Duo Roy-Mirandette amène ses airs des bois et des rivières au 15e Festival international des arts traditionnels, où se réuniront du 7 au 10 octobre une panoplie d’artisans du patrimoine musical.

Ayant d’abord travaillé ensemble sur l’Écho des bois de Michel Faubert, Daniel Roy (Le Rêve du Diable) et Jean-Claude Mirandette (Les Charbonniers de l’Enfer) décidaient en 2000 d’accorder leurs passions en formant un duo. "On est partis de ce qui était proche de nous, explique Daniel Roy (voix, bombarde, flûte, osselets [côtes de veau!] et harmonica). Jean-Claude restait dans une maison de style scandinave dans le bois, puis c’est là qu’on a commencé à monter le répertoire. On allait passer deux, trois jours là, puis on s’embarquait dans toutes sortes d’histoires, surtout des chansons de bois et de rivières…"

En plus d’airs traditionnels issus du milieu forestier, la paire propose également sa part de compositions, explorant souvent des avenues moins fréquentées par la gent musicienne folk. "C’est tout sauf du folklore de party", note-t-il, même si certaines de nos chansons conviendraient très bien pour des fêtes… Sauf qu’il y a aussi du répertoire pas mal plus lent et plus doux, puis ça, on ne se gêne pas pour le faire. Ça a toujours été présent dans notre culture, et malgré l’image plus moderne voulant que la musique traditionnelle en soit une de party, il y a des chansons qui mènent vers d’autres états", expose-t-il, soulignant à cet égard la grande versatilité de son compère Mirandette (voix, pieds, mandoline, guitare, banjo et violon): "Ce qui est intéressant, c’est que, quand il joue du violon, ça peut sonner "ben canayien", dans le bon sens du terme, mais d’un autre côté, il peut parfois composer des pièces avec d’autres influences, comme avec le banjo et ces choses-là, ou des pièces un peu arabisantes… Jean-Claude accorde le violon de manière très particulière, pas trop catholique sur certains morceaux, avec des espèces d’accordements qu’on pourrait appeler "cornemuse" ou quelque chose de même. Lorsque tu entends ça, tu peux sentir le Moyen Âge pas si loin que ça, ou même des fois un caractère des instruments à cordes venant d’autres pays du monde… Quand on fait de la musique instrumentale, c’est plus énergique, plus sauvage que dans nos chansons; il y a plus de chien… Et on peut y entendre bien des bourdons!"

Le 7 octobre dès 17 h 30
À la Caserne Dalhousie et
Le 8 octobre à 23 h
Aux Voûtes de la Maison Chevalier
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