Amélie Veille : À la veille

Amélie Veille connaît bien le Théâtre Granada. Ex-étudiante à l’Université de Sherbrooke en littérature, elle est venue voir des spectacles dans la mythique salle du centre-ville. La perspective d’en être maintenant la tête d’affiche l’enchante, elle qui adore faire de la scène. "Pour moi, tout passe par là. La scène, c’est l’aboutissement. C’est là où tu peux échanger avec le public. Quand je n’en fais pas, ça me manque."

Toute menue derrière sa guitare, Amélie chante l’amour et l’humain. Elle conte de petites histoires, comme celle de Stéphanie de Disraeli ou même celle d’un pauvre épouvantail. Sur scène, elle bénéficie d’appuis de taille: François Léveillée a assuré la mise en scène du spectacle et Toyo en est le directeur musical.

Amorcée il y a près d’un an, cette collabo avec Toyo s’avère des plus fructueuses. "Ça a cliqué vite entre nous. On s’entend vraiment bien", souligne-t-elle. En plus d’être son guitariste, il va réaliser son deuxième album, dont la sortie est prévue pour le printemps 2006. Présentement en période de préproduction, elle dit de cet album qu’il sera plus enjoué, plus rythmé et plus dynamique que le premier. "Je voulais quelque chose qui bougeait." En spectacle, elle fait d’ailleurs prendre à ses chansons une couleur plus rock. Elle prend aussi plaisir à en interpréter de nouvelles. "J’ai évolué depuis la sortie de l’album et j’ai le goût de montrer aux gens où je suis rendue."

À 24 ans, la jeune femme originaire de la Beauce a-t-elle un plan de carrière en tête? "Oui, mais mon gérant en a un meilleur que moi!" rigole-t-elle. Avec son premier album, la lauréate de Saint-Ambroise et du Tremplin de Dégelis a tâté du marché français en plus d’aller jouer en Suisse, où elle a fait la première partie de Daniel Lavoie. "Je suis contente de voir ce que j’ai accompli", dit-elle.

Le 7 octobre à 20 h 30
Au Théâtre Granada
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