Tous les garçons, toutes les filles : Scènes de filles
Musique

Tous les garçons, toutes les filles : Scènes de filles

Tous les garçons, toutes les filles, c’est de jeunes talents de la chanson qui prennent la route histoire de montrer de quels mots ils se chantent. En attendant la visite des garçons plus tard en décembre, la scène est aux filles!

Imaginé par Claude Larivée (La Tribu) et Claude Goulet (Réseau Scène), le concept de la tournée Tous les garçons, toutes les filles se veut la réunion sur scène de jeunes auteurs-compositeurs-interprètes livrant leurs créations dans un contexte d’interaction et d’improvisation. "Il n’y a pas d’autres musiciens, on est toutes seules comme des grandes!" souligne la sémillante Ginette, qui prendra le contrôle du Grand Théâtre avec ses consœurs Amélie Veille, Catherine Durand, Catherine Major et Ariane Gauthier. "On est toutes des multi-instrumentistes, alors il y a plein d’instruments sur scène – mandoline, violon, banjo, basse, guitare, etc. -, puis on se les partage. C’est vraiment nous qui devenons le band de la soirée!" ajoute-t-elle, ravie du plaisir dégagé lors des premières représentations. "C’est super le fun et très dynamique! Ça demande vraiment de se garrocher, de ne pas avoir peur d’avoir l’air fou; parce que ce n’est pas une performance; ce n’est pas ça, le but. C’est un truc de party et d’échange musical, alors ça exige beaucoup de lâcher-prise, d’audace, et d’humilité aussi; il faut être capable de se retirer au bon moment, de laisser la place à l’autre quand il faut. Alors on revisite nos chansons de manière différente, puis chacune garde aussi quelques petits moments solos…"

"C’est vraiment enrichissant", enchaîne Amélie Veille, qui, tout comme Ginette, planche ces jours-ci sur un prochain album. "C’est le fun pour le public parce qu’il assiste à des moments inédits, puis c’est vraiment agréable pour nous autres aussi; j’ai énormément de plaisir à côtoyer toutes ces filles et ces genres artistiques différents. Quand tu jammes avec toutes sortes d’artistes, tu découvres plein d’autres univers inconnus", expose-t-elle, soulignant le caractère aventurier que confèrent au projet les nombreuses variations d’alignement en cours de tournée. "Tu tisses des liens d’amitié, t’en viens à connaître tout le monde plus personnellement, alors t’arrives à cerner un peu mieux le sens de chaque démarche artistique. Donc, de soir en soir, selon la connaissance que t’as de la personne, tu vas interagir un peu différemment. C’est jamais pareil, alors on s’amuse beaucoup; chaque show est un événement et ça génère de très beaux souvenirs… Puis toutes ensemble dans le truck, aussi… C’est vraiment un beau trip!"

Toutes deux se disent d’ailleurs enchantées par l’état de santé de la chanson québécoise, n’ayant selon elles rien à envier au reste de la francophonie. "Je pense qu’on est très avant-gardistes, note Ginette. Même au sein de l’industrie musicale, ça demeure coloré, hyper-diversifié et très exploratoire… Je la trouve audacieuse, notre chanson. Et le public québécois est aussi très ouvert! On le voit par les nominations au Gala de l’ADISQ cette année: Pierre Lapointe, Mara (Tremblay), Dobacaracol… C’est de la belle variété et c’est très encourageant!"

Le 15 octobre à 20 h
Au Grand Théâtre
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