Musique

L’Orchestre symphonique du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Jonathan Crow, Nota Bene, Marco Calliari, Pascale Picard, Florence K. : Notes musique

VIF VIOLON

Ce samedi, l’Orchestre symphonique du Saguenay-Lac-Saint-Jean se produira à l’Auditorium Dufour, en compagnie d’un invité royal, pour un concert tout dédié au violon. Sur scène, devant l’Orchestre, se tiendra Jonathan Crow, dit le Prince du violon, serrant entre ses bras son précieux instrument avec lequel il fera naître – on le jurerait – de la magie. Ce musicien virtuose est le plus jeune membre de l’Orchestre symphonique de Montréal, où il occupe la chaise de violon solo. Né à Prince George en Colombie-Britannique, c’est dans ce coin qu’il commence et perfectionne ses études musicales, au Conservatoire de Victoria notamment, avant de venir terminer un baccalauréat en interprétation à l’Université McGill. Cumulant les concerts en tant que soliste auprès d’un nombre incalculable d’orchestres d’Amérique du Nord (Victoria, Vancouver, Montréal, Kingston, London…), le violoniste est aussi l’un des invités préférés des chaînes de radio comme la Chaîne culturelle de Radio-Canada, CBC Radio Two ou National Public Radio. On l’entend même sur les ondes de Radio France, de la Radio d’Allemagne et de la RAI, en Europe.

Bien qu’il voue une affection particulière à la musique contemporaine et qu’il crée souvent les œuvres de plusieurs compositeurs actuels, c’est dans un programme plus romantique qu’on entendra le Prince du violon ce samedi. La pièce majeure, au cœur de la soirée, sera le Concerto pour violon op. 77 de Brahms, pièce enflammée du répertoire pour violon, qui trône au côté du très célèbre Concerto op. 64, no 2 de Mendelssohn.

Commençant par l’Ouverture burlesque de George Fiala, un compositeur canadien d’origine ukrainienne, le concert prendra fin sur les notes de la Symphonie no 8 de Dvorak, une œuvre vive et brillante dans laquelle on retrouve l’accent tchèque du compositeur alors au faîte de sa gloire.

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BONNES NOTES

Le Quatuor de saxophones Nota Bene

Formé de quatre tout jeunes musiciens – la plus vieille a à peine 30 ans, le plus jeune, 24 ans – le Quatuor de saxophones Nota Bene s’est donné comme mission de mettre en valeur le saxophone sous toutes ses coutures, de découvrir et, surtout, de faire connaître ses nombreuses possibilités. Et c’est exactement ce qu’il fait, depuis sa fondation en 1998. Repoussant les frontières des genres et refusant les limites, Mathieu Gaulin, Étienne Thivierge , Isabelle Choquette et Samuel Blais cherchent sans cesse à pousser plus loin l’exploration de l’instrument aimé. Privilégiant d’abord la musique du XXe et du XXIe siècle, le Quatuor se promène entre les lignes jazz américaines, les rythmes chauds de l’Amérique latine et la tradition plus classique venue d’Europe. Souvent, le groupe aime collaborer avec les compositeurs contemporains, interprétant leurs œuvres originales en primeur. D’ailleurs, Mathieu Gaulin coiffe à ses heures le chapeau de compositeur et le quatuor a quelquefois fait naître ses pièces.

C’est un concert tissé de pièces de toutes les couleurs et de toutes les textures, ponctué de courtes présentations des œuvres et des compositeurs (histoire de se coucher, mettons, plus savant), que propose donc le Quatuor de saxophones Nota Bene, invité par le Groupe Concerto, le samedi 22 octobre à 20 h à l’Auditorium d’Alma.

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VITE, VITE, VITE

Florence K.

Le spectacle de Marco Calliari est vraiment un moment à vivre. Plusieurs n’hésitent pas à dire que c’est le meilleur spectacle qu’ils ont entendu depuis longtemps. Au Côté-Cour le vendredi 21 octobre.

Vedettes montantes au Cambio en fin de semaine: entre autres, Taima Project le 23 octobre, le groupe de Pascale Picard, le 21 octobre, et Florence K., le 22 octobre. Cette jeune chanteuse-pianiste est en train de grimper un à un les échelons de la gloire. Fille de la célèbre diva Nathalie Choquette, Florence K. semble être tombée dans le chaudron de la musique dès sa naissance. Jazz, swing, bossa-nova, blues, rythmes cubains et funk annoncent une soirée unique dans le petit café de la rue Racine, que la musicienne visite après avoir joué dans (presque) tous les pays du monde. Qui voudrait manquer ça?