Cuff The Duke : Le duel ultime
Musique

Cuff The Duke : Le duel ultime

Un concert de Cuff The Duke, c’est un peu comme un duel à finir entre le groupe et son public. Celui ou celle ayant eu le plus d’agrément lorsqu’il s’effondre au terme de la soirée l’emporte. Gare aux blessures!

On dit souvent country alternatif, mais il est vrai que c’est peut-être un brin réducteur. On peut aussi penser rock, roll, pop, folk, des fois presque prog. Mais peu importe l’étiquette, tant qu’on s’éclate, dit Wayne Petti. "On ne peut pas vraiment décider comment on sonne, affirme le guitariste et chanteur de Cuff The Duke. Tout ce qu’on peut essayer de faire est d’écrire les meilleures chansons possible. Les membres de Nirvana ne se sont jamais dit: "Démarrons un groupe grunge"… Mais jusqu’à ce que quelqu’un trouve autre chose que country, ça me va!"

Les quatre jeunes gaillards d’Oshawa n’entendent surtout pas se plaindre, conscients du bol inouï leur collant aux fesses. Avec toute l’attention suscitée par l’album Life Stories for Minimum Wage (Three Gut, 2002) et l’éponyme paru cet été (Hardwood), la plaisanterie musicale originelle semble s’avérer de bon goût et prendre des proportions inattendues. "On essaie de ne pas trop y penser, confie Petti. On ne cherche qu’à s’amuser, ce n’est que de la musique pour nous; certains font des choses beaucoup plus importantes pour le monde, comme sauver des vies, mais eux ne sont pas acclamés par des foules. On est très chanceux…"

Veinards, certes, mais aussi fichtrement disposés à divertir les foules en question. Et espérons qu’ils seront en forme: la semaine de leur visite dans la province, deux jours de tournage d’un clip (The Ballad of Poor John Henry, les 6 et 7 novembre) s’ajoutent à une escale à Calgary (le 10), entre les concerts de Sherbrooke (9) et Québec (12)! Et ce n’est pas un public de langue exotique qui effrayera Wayne et ses potes Jeff Pears (guitare), Paul Lowman (basse) et Matt Faris (batterie). "C’est vrai qu’il y a chez certains groupes anglophones d’Ontario cette impression qu’ils ne peuvent pas venir au Québec à cause de la langue. Et je ne suis pas d’accord; la musique, c’est la musique, puis, au contraire, au Québec les gens se laissent aller et s’amusent. C’est super de revenir ensuite chez soi et tous leur dire à quel point c’était bien!"

Le 9 novembre à 21 h
Avec Jake and the Leprechauns
Au sous-sol du Bla-Bla
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