Alexandre Belliard : Dessine-moi une chanson
Alexandre Belliard présente enfin son 1er album intitulé Piège à Con, fruit d’une longue décennie d’écriture et d’apprentissage du métier dans les bars de la province.
L’auteur-compositeur-interprète Alexandre Belliard revient dans sa ville natale pour présenter les pièces de son Piège à Con (Disques Gavroche/Musicor), 1er recueil lancé au printemps dernier. Flanqué d’Hugo Perreault (guitare), Alex Ouellet (basse) et Francis Fillion (batterie), Belliard s’attaque enfin aux véritables salles de spectacle, après avoir écumé les bars du tout Québec pendant de nombreuses années. "Je suis né à Montréal, mais je n’y ai presque pas habité", précise l’artiste de 28 ans ayant vécu sur la rive sud métropolitaine, au Saguenay, dans le Bas-Saint-Laurent et dans la vallée du Richelieu. "Ça a adonné comme ça; mon père se faisait souvent transférer, puis moi, après ça, j’ai gardé le goût de changer de région. À faire de la chanson dans les bars, ça faisait du bien de changer de place; je renouvelais mon énergie, puis ça me permettait de rencontrer d’autres gens. Aujourd’hui, je connais du monde à peu près partout, alors c’est le fun pour les contacts…"
Entièrement autoproduit, ce 1er essai est le fruit de 10 ans d’écriture et d’apprentissage, mis en forme par l’ex-Okoumé Hugo Perreau (réalisation, instruments multiples) et plusieurs collaborateurs de marque. "En fait, c’est Hugo qui m’a bien entouré parce que moi, je ne connaissais personne quand je suis arrivé pour faire mon album. Hugo connaissait Alain Bergé (batterie); moi, je connaissais déjà Alain Quirion (batterie) parce qu’Yves Marchand, qui était aussi dans Zébulon, c’est mon cousin. Puis j’avais déjà fait des shows avec Antoine Gratton (claviers)", poursuit celui ayant emprunté à ses parents et amis pour financer son projet. "C’est cool parce que c’est ce qui fait que ça me ressemble; ça m’a permis d’être totalement libre et de faire ce que je voulais. Et ça, c’est un beau privilège…"