MATT HERSKOWITZ AU CENTENNIAL : Notes musique
Élise Giguère
Le Théâtre Centennial accueille samedi le pianiste Matt Herskowitz, qui a fait un tabac à la dernière édition de la Bourse RIDEAU. En balançant son Concerto en fou aux diffuseurs, il a soulevé leur enthousiasme et remporté le prix Étoile Galaxie.
Herskowitz, qui maîtrise aussi bien le jazz que le classique, vient de lancer l’album Forget Me Not, composante principale du spectacle qu’il donnera en compagnie de Richard Erwin à la batterie et de Mat Fieldes à la basse. Au moins un hit sera au programme: le Bach à la jazz, qu’il a arrangé et interprété pour le film Les Triplettes de Belleville. Il interprétera aussi des pièces qu’on retrouve sur l’album de Sylvie Cobo, auquel il a collaboré.
Originaire de l’État de New York, Matt Herskowitz est déménagé à Montréal en 1999. Après avoir gagné le Concours international de musique russe du Festival d’Orford en 1997, les engagements et les projets ont commencé à débouler pour lui au Québec. "J’ai vécu à New York pendant 10 ans. J’ai vraiment eu le goût de changer de ville, de vie." Si les débuts montréalais n’ont pas été évidents, Matt Herskowitz n’a jamais regretté sa décision. "Vivre ici, ça me permet de trouver ma voix."
Prodigieux pianiste, Matt Herskowitz a créé un album qui représente bien ses influences et les styles qu’il affectionne. "C’est une bonne balance, selon moi, de haute énergie et d’introspection. C’est aussi un mélange de tous les styles: pop, funk, blues, jazz contemporain… Je suis très content de cet album." À découvrir samedi soir au Centennial.