Les Bebeat : Traditions urbanisées
Les Bebeat, en évolution constante, débarquent vendredi à la Maison de la culture de Trois-Rivières avec un tout nouveau spectacle. Au programme: danses, voix, percussions et rythmes du monde.
Voilà maintenant trois ans que Fabiola Toupin, Christian Laflamme, Marilyn Berthiaume et Marie-Anick Châteauneuf font battre le cœur des Bebeat, formation qui nage dans le vaste répertoire de la musique du monde. Si tous vaquent à d’autres occupations, ils éprouvent toujours un malin plaisir à se rassembler dans leurs temps libres et à unir leurs voix dans une mêlée de percussions. Avec ce projet, ils se libèrent de toute contrainte, ils alimentent leur amour pour les rythmes. "On est chez nous. On en profite donc pour essayer des trucs un petit peu moins standard. On fait un peu plus d’exploration et on a des invités intéressants", lance Christian Laflamme.
Depuis la présentation de son spectacle à guichets fermés à la Maison de la culture de Trois-Rivières l’hiver dernier, le band a légèrement modifié sa formule. Des danseuses se greffent désormais à lui. "Cette année, on a rencontré des gens totalement par hasard. Je suis allé voir un show. De loin, je voyais quelque chose qui bougeait et c’était super beau. Alors, on s’est dit qu’il fallait qu’on appelle ces filles-là. Puis, je me suis rendu compte qu’on en connaissait déjà quelques-unes de vue. C’était des personnes qu’on croisait souvent en ville. Alors, ça s’est soudé rapidement et on a commencé à travailler des chorégraphies avec le groupe", raconte le percussionniste. Fabiola Toupin complète: "Dans le temps, on va voir comment ça peut se placer. Mais c’est le fun parce que tout le monde est de la région ou presque. Ça nous permet de présenter aux gens d’ici un spectacle qui est plus élaboré, plus étoffé, avec plus d’invités. Mais on aimerait ça avoir la possibilité d’être vus par d’autres diffuseurs. Ça fait d’ailleurs partie des objectifs du 25 novembre." Christian Laflamme insiste cependant pour dire que le spectacle ne repose pas sur les invités, au contraire. Ce sont les voix et les percussions qui emplissent l’espace.
La palette des Bebeat est large. La formation revisite autant des airs traditionnels africains que des tubes pop américains. "Les Bebeat, ça demeure un trip de recherche et d’expérimentation. À force de travailler, on se rend compte qu’on a entre les mains un produit qui est de plus en plus fini, de plus en plus peaufiné, et que ça ne cessera jamais d’être en constante évolution", conclut Fabiola Toupin.
Le 25 novembre à 20 h
À la Maison de la culture de Trois-Rivières
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